Le manque de talents dans le domaine du développement d’applications est une plaie qui gangrène l’écosystème des TIC du Sénégal.
C’était un des thèmes récurrents durant le Salon International des Professionnels de l’Economie Numérique (SIPEN Dakar 205) qui s’est tenu dans la capitale sénégalaise les 14 et 15 décembre derniers.
Les chefs d’entreprises présents durant l’événement sont revenus à plusieurs reprises sur les difficultés qu’ils rencontraient à trouver des développeurs de qualité ou à les retenir dans leur équipe quand des « grands noms » tentaient de les débaucher.
Malgré des conditions de travail privilégiées et des propositions de salaires de plus en plus alléchantes, une attente longue de plusieurs mois est souvent inévitable pour les entreprises sénégalaises, avant de trouver les ressources adaptées à leurs besoins.
Plusieurs millions de francs perdus par les entreprises sénégalaises
« Il nous est impossible de répondre à certains appels d’offres parce que même si nous avons l’expérience nécessaire, nous n’avons pas une équipe assez solide pour entrer en compétition. Les marchés finissent par être attribués à des entreprises européennes ou marocaines » a soutenu le directeur général de l’une des plus grandes entreprises sénégalaises de services informatiques souhaitant préserver l’anonymat.
« Aujourd’hui, il est devenu quasiment impossible de trouver un développeur de qualité qui ne va pas demander un salaire proche de celui d’un ministre. » a-t-il ajouté, sourire en coin.
Si la problématique n’est pas spécifique au marché sénégalais ni même africain, la thèse selon laquelle ses effets sont encore plus handicapants sur le continent noir serait facile à défendre.
Où sont passés les développeurs ?
Plusieurs suspects sont appelés à la barre lorsqu’il s’agit d’identifier les premiers responsables de cette pénurie :
Jimmy Kumako de DevEngine Labs a également invité les développeurs à sortir de leur zone de confort : « La plupart des jeunes développeurs ne veut pas essayer de nouvelles choses et s’arrête à ce qu’ils ont appris à l’université. Il est fréquent de rencontrer un développeur qui passe des années en ne travaillant qu’avec la même technologie alors qu’il existe de nouvelles méthodes plus adaptées au travail qu’il effectue ».« … ». « Il y a plein d’opportunités pour les développeurs africains. Ceux qui sauront les saisir seront ceux qui sortiront du lot » .
(Source : Afrique ITnews, 8 janvier 20116)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000