twitter facebook rss
Imprimer Texte plus petit Texte plus grand

Selon des banques kenyanes, le mobile banking va causer « une crise financière »

vendredi 6 juillet 2012

Fin 2008, des dirigeants de banques kenyanes ont approché la Banque centrale du Kenya pour suggérer que le service d’argent mobile M-Pesa, de l’opérateur Safaricom pourrait causer une crise financière dans le pays. La révélation a été faite par le gouverneur de la Banque centrale, Njuguma Ndung’u, le 5 juillet 2012, qui n’a pas cité les banques en question, tout en précisant qu’il n’était pas en accord avec leur demande de freiner l’expansion du service d’argent mobile.

Des analystes estiment que les investigations ordonnées la semaine dernière par le ministre des Finances par intérim, John Michuki, pourraient avoir été influencées par un cartel informel de banques locales, soucieuses de la menace que fait peser sur elles le service d’argent mobile Safaricom. Des sources bien autorisées indiquent même que quatre banques ont constitué un « comité ad hoc » pour essayer de faire arrêter le service M-Pesa.

Commencé en avril 2007 avec 54000 abonnés, ce service enregistre actuellement plus de 17 millions de clients et utilise 40000 agents. Chaque année, ses transactions s’exercent sur plus de 17 milliards de shillings kenyans (202 millions de dollars).

En décembre 2008, quatre grandes banques avaient approché le ministre des Finances pour demander des investigations sur M-Pesa qui, selon les institutions, ressemblait à un « schéma pyramidal ». Lorsqu’il s’effondrerait, suggéraient les banques, il ferait perdre de l’argent aux populations. C’est ainsi que le ministre demanda à la Banque centrale d’auditer M-Pesa, arguant que le gouvernement et le parlement s’interrogeaient sur son utilisation et sa popularité croissantes, et qu’il pouvait être utilisé par la vente pyramidale.

Michael Joseph, alors directeur de Safaricom, avait bien accueilli l’audit en affirmant qu’il allait rassurer ses utilisateurs. Après avoir satisfait à toutes les vérifications de la Banque centrale, M-Pesa a obtenu son satisfecit. Mais, depuis, le directeur de Safaricom a été remplacé par Bob Collymore à la tête de la société. A suivre...

(Source : Agence Ecofin, 6 juillet 2012)

Mots clés

Inscrivez-vous a BATIK

Inscrivez-vous à notre newsletter et recevez toutes nos actualités par email.

Navigation par mots clés

INTERNET EN CHIFFRES

- Bande passante internationale : 172 Gbps
- 4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
- 19 266 179 abonnés Internet

  • 18 595 500 abonnés 2G+3G+4G (96,58%)
    • 2G : 12,95%
    • 3G : 24,60%
    • 4G : 62,45%
  • 334 642 abonnés ADSL/Fibre (1,71%)
  • 334 875 clés et box Internet (1,71%)
  • 1162 abonnés aux 4 FAI
  • Internet fixe : 1,74%
  • Internet mobile : 98,26%

- Liaisons louées : 3971

- Taux de pénétration des services Internet : 106,84%

(ARTP, 30 septembre 2023)

- Débit moyen de connexion mobile : 23, 10 Mbps
- Débit moyen de connexion fixe : 21, 77 Mbps

(Ookla, 31 janvier 2023)


- 9 749 527 utilisateurs
- Taux de pénétration : 56,70%
(Internet World Stats 31 décembre 2021)


- + de 10 000 noms de domaine actifs en .sn
(NIC Sénégal, décembre 2023)

TÉLÉPHONIE EN CHIFFRES


Téléphonie fixe

- 3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
- 382 721 abonnés
- 336 817 résidentiels (88,01%)
- 45 904 professionnels (11,99%)
- Taux de pénétration : 1,67%

(ARTP, 30 septembre 2023)

Téléphonie mobile

- 3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
- 21 889 688 abonnés
- Taux de pénétration : 123,34%

(ARTP, 30 septembre 2023)

FACEBOOK

3 050 000 utilisateurs

Taux de pénétration : 17,4%

- Facebook : 2 600 000

- Facebook Messenger : 675 200

- Instagram : 931 500

- LinkedIn : 930 000

- Twitter : 300 000

(Datareportal, Janvier 2023)

PRÉSENTATION D’OSIRIS

batik