Fin 2008, des dirigeants de banques kenyanes ont approché la Banque centrale du Kenya pour suggérer que le service d’argent mobile M-Pesa, de l’opérateur Safaricom pourrait causer une crise financière dans le pays. La révélation a été faite par le gouverneur de la Banque centrale, Njuguma Ndung’u, le 5 juillet 2012, qui n’a pas cité les banques en question, tout en précisant qu’il n’était pas en accord avec leur demande de freiner l’expansion du service d’argent mobile.
Des analystes estiment que les investigations ordonnées la semaine dernière par le ministre des Finances par intérim, John Michuki, pourraient avoir été influencées par un cartel informel de banques locales, soucieuses de la menace que fait peser sur elles le service d’argent mobile Safaricom. Des sources bien autorisées indiquent même que quatre banques ont constitué un « comité ad hoc » pour essayer de faire arrêter le service M-Pesa.
Commencé en avril 2007 avec 54000 abonnés, ce service enregistre actuellement plus de 17 millions de clients et utilise 40000 agents. Chaque année, ses transactions s’exercent sur plus de 17 milliards de shillings kenyans (202 millions de dollars).
En décembre 2008, quatre grandes banques avaient approché le ministre des Finances pour demander des investigations sur M-Pesa qui, selon les institutions, ressemblait à un « schéma pyramidal ». Lorsqu’il s’effondrerait, suggéraient les banques, il ferait perdre de l’argent aux populations. C’est ainsi que le ministre demanda à la Banque centrale d’auditer M-Pesa, arguant que le gouvernement et le parlement s’interrogeaient sur son utilisation et sa popularité croissantes, et qu’il pouvait être utilisé par la vente pyramidale.
Michael Joseph, alors directeur de Safaricom, avait bien accueilli l’audit en affirmant qu’il allait rassurer ses utilisateurs. Après avoir satisfait à toutes les vérifications de la Banque centrale, M-Pesa a obtenu son satisfecit. Mais, depuis, le directeur de Safaricom a été remplacé par Bob Collymore à la tête de la société. A suivre...
(Source : Agence Ecofin, 6 juillet 2012)
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