D’ici à 2050 les problèmes liés à l’accès à l’eau seront multipliés par deux, accentuant du coup le stress hydrique dans le monde. Cela combiné à la croissance démographique, au changement climatique, avec ses corolaires, va accentuer la vulnérabilité du monde rural et constituer une menace sérieuse pour la sécurité alimentaire dans les pays pauvres. Grâce à l’apport de la technologie spatiale notamment la télédétection, il est possibles pour nos Etats d’assurer l’autosuffisance alimentaire.
Face à la croissance démographique, aux intempéries et catastrophes naturelles et extrêmes liées au changement climatique (sécheresses, pluies précoces, inondations, cyclones…) et la dégradation des sols, la technologie spatiale notamment la télédétection, les données satellitaires et météorologiques sont d‘une grande importance pour atteindre la sécurité alimentaire dans nos différents Etats. L’utilisation de la télédétection qui facilite la gestion de la sécurité alimentaire, « promeut la qualité de la vie », à travers la fourniture d’informations sur les sols, les conditions de production, le suivi des récoltes et des estimations sur les rendements.
Cela suppose des stratégies pragmatiques (pour venir à bout de l’insécurité alimentaire) avec la disponibilité des données et informations spatiales (satellites, météorologie, télédétection). Ces données seront stratifiées et harmonisées, suivant une approche modulaire avant d’être comparées à travers des paramètres prédéfinis. C’est en substance ce que l’on peut retenir des présentations des rapports pays des Etats ayant déjà expérimenté le procédé lors de l’atelier international. La rencontre de partage de six jours (du 9 au 14 juillet) sur les « Applications des technologies spatiales pour le suivi de la sécurité alimentaire » se tient à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD-II).
De nombreux pays musulmans ont déjà acquis l’expertise et les équipements nécessaires pour le suivi de la sécurité alimentaire à travers des outils de technologie spatiale. Toutefois, chaque pays, en fonction de ses particularités, a développé un ensemble de méthodes et d’outils propres, pour l’application de la technologie spatiale à la sécurité alimentaire. Le niveau d’expertise varie également entre les différents pays. D’où la nécessité de créer des opportunités d’échanges et de renforcement de capacités pour les scientifiques et experts issus des Etats membres de l’Organisation pour la conférence islamique (OCI) et travaillant dans la technologie spatiale.
Selon les représentants du Bangladesh, du Pakistan et de la Tunisie dont les pays utilisent déjà ou sont en phase d’expérimentation de ces technologies spatiales, la télédétection contribue à résoudre les problèmes liés à la sécurité alimentaire. Elle est d’un apport précieux dans les domaines de « l’agriculture de précision, le suivi des cultures, l’estimation du rendement et les prévisions météorologiques du fait de la quantité de zones de couvertes et d’informations fournies ».
La technologie spatiale n’est pas une fin en soi
Cependant, les participants reconnaissent que la technologie spatiale n’est pas une fin en soi. « Même si nous utilisons de la télédétection, nous devons aller de l’avant et cet atelier est une occasion pour aller de l’avant ». La rencontre de Dakar a pour objectifs principaux de fournir un cadre d’échange et de partage des connaissances et expériences des experts et des professionnels travaillant dans le domaine des applications des technologies spatiales pour la sécurité alimentaire et de connaître et faire connaître des professionnels les derniers développements, les technologies, les techniques et méthodes utilisées par les pays technologiquement avancés dans le cadre des applications des technologies spatiales pour la sécurité alimentaire.
Elle vise aussi à renforcer les capacités des experts des Etats membres de l’OCI dans la Télédétection Satellitale appliquée au suivi des cultures et à l’estimation des rendements et à fournir un environnement favorable à la collaboration et la création de partenariat entre les différents Etats membres de l’OCI. Car, la sécurité alimentaire étant un sujet complexe avec à chaque pays ses particularités climatiques, pédologiques, hydriques et donc d’avantages et de défis propres. Aussi plusieurs paramètres directs ou indirects tels que la régression de la biodiversité, le transport de l’aide alimentaire et la détérioration des termes de l’échange au niveau international exercent un fort impact sur la sécurité alimentaire.
L’atelier est organisé conjointement par le Réseau inter - islamique des sciences spatiales et de la technologie (Inter islamic network on space sciences & technology, ISNET) basé à Karachi (Pakistan) et le Centre de suivi écologique (CSE), basé à Dakar (Sénégal), en collaboration avec le Comité ministériel permanent pour la coopération scientifique et technologique de l’Organisation pour la conférence islamique (OCI) avec le co-parrainage de la Banque islamique de développement (BID). Le choix du Sénégal pour abriter le colloque s’explique entre autres par le fait notre pys est l’un des derniers membres de l’ISNET.
Ibrahima Diallo
(Source : Sud Quotidien, 10 juillet 2012)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000