Cela n’a pas été "le bug de l’an 2000", mais la dernière minute de la dernière heure du mois de juin 2012 a été plus longue que les autres minutes. Une seconde a, en effet, été ajoutée aux soixante secondes de cette minute. Entre les 60 secondes de la dernière minute de la dernière heure du 30 juin et la première seconde de la première minute du 1er juillet, il y a eu une "seconde additionnelle" ou "seconde intercalaire". En clair, la dernière minute du 30 juin comptait 61 secondes, au lieu de 60.
Cet "arrangement" scientifique avait pour finalité, disent les spécialistes, d’ajuster l’horloge atomique avec le temps universel, qui correspond à l’orientation de la Terre par rapport aux étoiles. Depuis 1972, de tels ajustements sont effectués en fonction des observations, et il y a eu en tout 24 secondes qui ont été rajoutées depuis cette date - la dernière fois en 2009.
Naturellement, cette "seconde intercalaire" n’a eu aucune répercussion sur le quotidien des individus qui, pour la plus grande partie d’entre eux, n’en sont même pas informés. Elle intéresse seulement la communauté scientifique dont certains membres prônent par ailleurs sa suppression, parce qu’"il nous faut une seule échelle du temps, de même que nous avons un seul mètre étalon, un seul kilogramme", selon Elisa Felicitas Arias, du Bureau international des poids et mesures (BIPM).
Des protocoles et programmes ont cependant été quelque peu perturbés par cette seconde additionnelle, tels que Java, MySQL et le noyau Linux.
Le magazine technologique en ligne Wired a noté que les systèmes informatiques exploitant le Network Time Protocol (NTP) (pour rester branchés sur l’horloge atomique) n’ont pas pu interpréter la seconde additionnelle. Ce qui a provoqué des dysfonctionnements ici et là. On a ainsi fait cas de problèmes sur la base de données Cassandra basée sur le langage Java, tandis que des serveurs Linux ont subi des dommages dus à cette seconde intercalaire, assez rapidement résolus par les techniciens.
En septembre 2011, Google avait anticipé ce genre de problème en publiant des recommandations pour ne pas en être victime. Tout de même, la seconde additionnelle n’a pas eu l’ampleur (théorique) du bug de l’an 2000 qui avait, en son temps, mobilisé toute la communauté informatique, et bien au-delà.
(Source : Agence Ecofin, 4 juillet 2012)
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