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Safiatou Ndiaye Diop salue l’inventaire du patrimoine historique de Dakar

samedi 28 août 2004

La ministre la Culture et du Patrimoine historique classé, Safiatou Ndiaye Diop, s’est réjouie, vendredi à Dakar, de la tenue de l’inventaire du patrimoine culturel du Sénégal, mené par des experts de la convention France UNESCO.

Mme DIOP s’exprimait à l’occasion de la restitution des résultats de recherches menées par une équipe d’experts qui, depuis plus de deux ans, s’occupent de l’inventaire des sites et monuments historiques.

La ministre qui avait à ses côtés les représentants de l’ordre des architectes, des membres de la commission supérieure des monuments historiques et des directeurs de services du département de la culture, a invité tout ce monde à œuvrer en synergie comme des partenaires pour relever les défis.

Elle a indiqué que, face à l’accélération du processus d’urbanisation et d’aménagement du territoire, il est urgent qu’au Sénégal on prenne des mesures radicales en vue de reconnaître et de classer le patrimoine du pays dans les meilleures conditions pour pouvoir le léguer aux générations futures.

Tel est le sens de l’inventaire du patrimoine culturel que le Chef de l’état a confié au département de la Culture, a dit la ministre ajoutant que l’objectif du projet d’inventaire est également de permettre dans des délais raisonnables de disposer d’un inventaire numérique du patrimoine culturel, son état de conservation et les moyens nécessaires à sa sauvegarde et sa mise en valeur.

L’inventaire du patrimoine immobilier et des lieux de mémoire, la réhabilitation et le renforcement des archives culturelles sont autant de priorités pour son département, selon Mme Diop.

La région de Dakar, a-t-elle dit, est entrée dans la phase active de l’inventaire depuis deux ans grâce à la convention France UNESCO, et cela permettra la création d’un portail d’informations dans lequel l’ensemble des bases seront visibles et consultables.

La ministre a indiqué que la restitution de l’inventaire participe au renforcement des instruments méthodologiques mis en œuvre et à une meilleure sensibilisation autour de l’inventaire.

Pour sa part, Jean Claude Thoret, expert de la convention France UNESCO et maître d’œuvre de l’inventaire, a souligné que l’inventaire est nécessaire, car permettant de détenir l’information de ce qui existe dans la ville de Dakar.

Il a noté qu’avec l’évolution historique de la ville de Dakar, l’inventaire doit permettre de disposer d’une information complète sur les differents édifices et symboles historiques de Dakar.

Dakar est en mutation très rapide et la mémoire de son architecture doit être conservée, a-t-il dit avant de souligner que les difficultés liées à la conservation des monuments historiques résident dans les divergences entre propriétaires des sites donnant dans la spéculation foncière et les autorités qui ont le souci de préserver les symboles en question.

Pour sa part, Amadou Bocoum, directeur du patrimoine, a invité tous les acteurs à s’unir autour d’un même un idéal et à réunir leur forces pour sauver Dakar.

Il a dénoncé la spéculation foncière qui fait qu’aujourd’hui Dakar connaît une forte pression démographique —le mètre carré y coûte un million de francs CFA—, cause de la destruction des sites historiques au profit d’immeubles modernes.

M. Bocoum a annoncé la mise en place d’un fonds de sauvegarde du patrimoine pour permettre à son département d’être mieux outillé en vue de faire face à la conservation des sites et monuments historiques dans tout le pays.

Après Dakar, a-t-il révélé, toutes les régions feront l’objet d’un inventaire pour recenser et protéger l’ensemble de leurs sites.

Plusieurs intervenants se sont interrogés sur l’avenir de la ville de Dakar, qui commence a perdre son âme face a la modernité et aux millions de francs distribués par les spéculateurs fonciers pour acquérir des terrains.

(Source : APS 27 aout 2004)

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