Le ministre de la Gouvernance territoriale, du Développement et de l’Aménagement du territoire a présidé un comité régional de développement (Crd) spécial axé sur l’évaluation de l’Acte 3 de la décentralisation. Il annonce un programme de numérisation de l’état civil, la mise à disposition, très bientôt, des fonds de dotation et de concours, et la résolution des incohérences territoriales.
L’état civil reste une problématique majeure au Sénégal, puisque beaucoup d’enfants ne sont pas enregistrés à la naissance. A Diourbel, où il présidait un comité régional de développement (Crd) spécial axé sur l’évaluation de l’Acte 3 de la décentralisation, Oumar Guèye, le ministre en charge de ce département, a annoncé un important programme de numérisation de l’état civil financé par l’Union européenne. Ce modèle sera calqué sur celui du Cap-Vert.
‘’Il y a beaucoup de problèmes d’état civil, au Sénégal. Les naissances ne sont pas déclarées. La résolution de ce problème est à notre portée. Nous y travaillons. Nous sommes à l’heure du numérique. Le ministère y travaille pour moderniser l’état civil. Ce sera une modernisation très poussée, avec une augmentation du nombre des centres d’état civil. Nous avons 589 centres d’état civil dans tout le pays. Dans une région comme Dakar, les distances sont de 2,4 km, tout le contraire de Matam où des fois, il faut faire 32 km pour arriver dans un centre d’état civil. Ce n’est pas normal’’, déclare le ministre.
Dans la région de Diourbel, par exemple, il n’y a que 40 centres d’état civil et il n’y a pas de centre secondaire d’état civil. Aux yeux du ministre, il faut des carnets à la disposition des chefs de village, mettre des contraintes dans les déclarations. Oumar Guèye donne l’exemple du Cap-Vert où la personne a un numéro qui est différent de celui de la carte d’identité. ‘’Dès qu’elle nait, et jusqu’à son décès, elle a ce numéro. C’est avec ce numéro qu’elle a un passeport, une carte d’identité, un casier judiciaire. Avec ce numéro, on peut savoir si elle a déclaré ou non ses impôts. C’est ce modèle que nous comptons mettre au Sénégal’’, déclare-t-il.
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Boucar Aliou Diallo
(Source : Enquête, 3 juillet 2019)
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