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Réseau panafricain de services en ligne : Les États africains invités à une plus grande adhésion

samedi 25 septembre 2010

La station terrienne Hub du réseau panafricain de services en ligne est reliée à l’Inde par des circuits et une bande passante loués respectivement, sur un câble sous-marin international à fibre optique depuis juillet 2008 et un satellite ayant une couverture appropriée de l’Afrique pour fournir des services de télé éducation, de télémédecine, tout en établissant les communications diplomatiques entre Etats d’Afrique. Sa découverte, hier, au cours d’une visite guidée, a permis à Fatou Blondin Ndiaye Diop, ministre des Technologies de l’information et de la communication, de faire appel à une utilisation optimale de cet outil et à une plus grande adhésion des pays. Quarante-sept pays ont, pour le moment, signé le protocole d’accord. ‘Cela permettra à la station d’être beaucoup mieux exploitée qu’elle l’est actuellement’, soutient le ministre des Tics.

Financée à hauteur de 116 millions de dollars, soit environ 60 milliards de francs Cfa, la station terrienne est opérationnelle depuis avril 2008. Grâce à son application en télémédecine installée en octobre 2008 à l’hôpital Fann, des sessions quotidiennes se tiennent en cardiologie, radiologie, neurologie, neuro chirurgie et chirurgie pulmonaire, avec des hôpitaux situés en Inde. Le centre de téléenseignement a, quant à lui, été installé à l’université Gaston Berger de Saint-Louis qui a déjà signé un protocole d’accord avec trois universités indiennes, alors que pour ce qui est des communications diplomatiques entre chefs d’Etat dont le dispositif est installé à la présidence de la République, des tests concluants ont été effectués avec la Mauritanie, le Burundi et le Burkina Faso.

Etalée sur une durée de cinq ans consacrée à son installation, à sa phase initiale de fonctionnement et à sa maintenance, la station terrienne Hub induira un transfert de technologies. Ce qui va permettre, selon le ministre des Tics, à l’assistance indienne de passer la main à des ingénieurs sénégalais.

Unique réseau à même de connecter toute l’Afrique, le choix du Sénégal pour abriter cette station se justifie, selon l’ambassadeur de l’Inde à Dakar, par plusieurs atouts à la différence de l’Ile Maurice, du Ghana, de l’Ethiopie, de l’Afrique du Sud, du Nigeria et du Botswana qui se disputaient la mise. Il s’agit, d’après Shri Nparthasarathi, de la connexion de notre pays aux différents câbles sous-marins reliant l’Afrique au reste du monde, de la garantie de sécurité et de la protection du site de la station au même niveau que celle assurée aux ambassades et autres institutions présentes au Sénégal.

L’expertise locale en matière de télécommunications par Vsat, l’offre d’un local gratuit, la position géographique et la stabilité politique du pays ont également joué en faveur du Sénégal pour abriter ce dispositif. Etant un pays pauvre, l’Inde veut, selon l’ambassadeur Shri Nparthasarathi, partager ses expériences dans les domaines de la finance, des technologies, de la médecine, etc... avec un pays frère comme le Sénégal. Pour le diplomate, l’installation au Sénégal de cette station traduit les relations spéciales et très importantes qu’entretiennent les deux pays. ‘Il y aura d’autres projets dans les domaines des Tics, de la pêche, du transport, de l’électricité rurale que l’Inde essaiera de développer au Sénégal’, a annoncé M. Nparthasarathi, soulignant au passage le projet de pose de prothèses pour les handicapés. Dans cette même dynamique, renseigne l’ambassadeur, l’Inde est sur le point de dérouler un nouveau programme sanitaire en faveur des personnes à faible bourse, souffrantes de la cataracte.

Au plan national, le Sénégal tire son épingle du jeu, à travers l’implantation de cette station, par l’amélioration et la revalorisation de son expertise nationale dans le domaine des technologies de télécommunications. En plus d’une plus grande ouverture vers l’Afrique et l’Asie, l’expertise sénégalaise en médecine peut connaître un niveau beaucoup plus élevé par la formation continue et l’échange d’expérience.

Dans leur approche sociale, les Indiens vont très prochainement procéder, selon le maire, à l’installation d’appareils dans le district sanitaire de Diamniadio et dans les cases de santé pour leur faire bénéficier des bonnes pratiques de la télémédecine.

A. Sidy

(Source : Wal Fadri, 25 septembre 2010)

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