Pour plus de souplesse et d’efficacité dans le fonctionnement des services offerts aux usagers des télécommunications, les opérateurs commencent à quitter le réseau à faible débit pour aller vers le réseau à haut débit. Une technologie offrant plus d’opportunités , surtout avec la forte pénétration du mobile, estimée aujourd’hui, à 40% dans les pays africains. Le développement de la bande large permettrait d’après les experts, l’explosion des données. En Afrique, les opérateurs de télécommunication sont confrontés à des difficultés comme les vols de câbles et de panneaux solaires. A ces obstacles les experts conviés lundi dernier, au salon sur le haut débit, ajoutent le problème de la régulation, l’insuffisance de l’électricité, entre autres. Si l’on se fie aux explications des experts, dans beaucoup de pays africains, la régulation sur cette technologie reste vague.
Pour la question liée aux vols, Hawa Kane de la Direction des opérations et des relations internationales de la Sonatel, indique que sa société perd beaucoup de panneaux solaires installés en zone rurale. Le chef de service support et vente aux opérateurs internationaux assure que pour lutter contre ce fléau, la Sonatel est en train d’électrifier ses postes. Pour Mohammed Bouhelal de Canar Soudan, les gouvernements doivent sensibiliser les populations sur cette situation. Cela, d’après Robert Wuestenenk responsable de la Bande large Networks à Ericsson, permettrait aux populations de s’approprier les projets. Pour développer le réseau haut débit en Afrique de l’Ouest, Ericsson a, en partenariat avec Sonatel et Alcatel, fait venir des experts d’Afrique du Sud et de la Suède, pour de larges échanges sur la question.
Robert Rudin, directeur de Ericsson au Sénégal explique : « En Europe, on a vu que le haut débit a démarré avec le réseau fixe, soit le standard Adsl. Maintenant, c’est le haut débit en fibre pour la connexion de certains pays et capitales. Ici en Afrique, la situation est un peu différente. » Il indique que l’étape de construire un réseau fixe a été sautée. Beaucoup de pays africains vont sauter cette étape pour aller directement vers le réseau mobile de haut débit, sur lequel on peut avoir 10 Mbit/s. Jugé largement suffisant pour regarder la télévision ou autres.
Ericsson a annoncé disposer de stations de base moins « énergétivore », qui permettent de déployer ce type de technologie. Des stations qui n’ont pas besoin d’être connectées au réseau d’électricité, qui se suffisent d’avoir uniquement, de panneaux solaires pour leur alimentation en énergie et pour leur fonctionnement.
(Source : Le Quotidien, 2 octobre 2009)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000