Le Sénégal est réputé être en avance sur les autres pays de la sous-région en matière technologique. Un statut qui n’est pas très considérable vu l’écart qui le sépare avec les pays émergents sur ce domaine. Dans la panier de solutions qui se dessinent, la téléphonie Ip se positionne en proposant des raccourcis qui passent par la réduction des coûts.
La fracture numérique qui sépare les Sénégal des pays en développement est de plus en plus béante. En attendant les retombés des initiatives politiques comme le fonds de solidarité numérique initié par le Président de la République, la course fait rage chez les fournisseurs de technologies. C’est à l’image de la société américaine Cisco qui propose la téléphonie Ip aux entreprises, gouvernements, organisations et autres institutions.
Les responsables de Cisco présent à Dakar pensent que les marchés émergents sont pour leur société un axe de développement fort et stratégique. Pour eux, ces marchés nécessitent une approche différente, adaptée aux réalités locales. Une approche qui, selon le directeur général de Cisco Afrique Emergent, Anthony R. Vonsee, a pour objectif « d’accompagner réellement le développement économique de ces pays par une utilisation optimale des nouvelles technologies et ce en totale alignement avec les objectifs du millénaire ».
Pour M. Vonsee, contribuer à la révolution internet avec la réduction des coûts de la communication entre filiale d’un même groupe ou département d’un même ministère est un pas vers la réduction de la fracture numérique. Ce qui fait dire au directeur régional Afrique Francophone, Pierre Clasquin de Cisco, « qu’au niveau mondial, on est la phase de démarrage pour faire contribuer l’internet au développement économique ». Pour les impacts de l’évolution technologique peuvent être ce qu’était la révolution industrielle en début du 20ème siècle. Dans cette dynamique, M. Pierre Clasquin pense qu’il faut amener les gens à améliorer la façon dont ils changent leur processus de communication.
Compte tenu des enjeux et opportunité que présente l’Afrique avec son retard technologique, M. Clasquin postule qu’il y’a un chalenge majeur pour les gouvernements de se doter d’administrations performantes équipés de technologies nouvelles pour pouvoir faire face à la corruption, la male gouvernance... Le directeur régional Afrique Francophone avance que le coût d’accès à la technologie est le problème que l’Afrique doit régler pour espérer réduire le fossé numérique.
Bakary Dabo
(Source : Sud Quotidien, 14 février 2008)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000