Si la fracture numérique existe à l’échelle internationale, elle existe aussi au plan national. Dans notre pays, un grand fossé sépare les zones urbaines et villageoises sur l’utilisation de l’Internet. Pour renverser la tendance, une série d’ateliers de formation sur l’Internet sans fil a été organisée à l’intention des étudiants du département Informatique de la Faculté des sciences et techniques.
La technique est très simple. Avec une boîte de conserve, quelques accordages, une carte Wi-fi sur ton ordinateur portable, et le tour est joué. On a une connexion Internet. L’Internet sans fil ou Wi-fi peu connu au Sénégal ne présente que de grands avantages sur la connexion Internet des zones « marginalisées » comme les zones villageoises, par la révolution de la toile. Pour ce réseau, pas besoin de matériel lourd comme le câblage ou autre. De petites paraboles créées à partir de boîte de conserve permettent de recevoir le Net dans le village le plus reculé des îles du Saloum. Ainsi pour mieux vulgariser cette technique permettant la réduction de la fracture numérique, une quarantaine d’étudiants du département Informatique de la Faculté des Sciences et Techniques de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar a reçu une formation. Une formation qui vient à point nommé, selon le chef de section Informatique de ladite Faculté, Ibrahima Niang. « Cette formation nous a permis de réaliser deux choses. D’abord une bonne maîtrise des technologies de pointe en matière de Wi-fi mais aussi un apport considérable dans le programme de recherche pour le développement de l’Internet dans des zones rurales que nous sommes en train de mener ».
La session de formation est rendue possible par le Réseau africain d’éducation pour la santé (Raes), en partenariat avec les Ong « Connexion sans frontières » et Réseau Citoyens. Ces dernières ne comptent pas s’arrêter en si bon chemin comme l’affirme Alexandre Rideaux du Raes. « Cette session de formation n’est que le début d’un processus qui va toucher les structures communautaires, les écoles et centre de santé ».
Le principal objectif visé à travers cette transmission de connaissances aux étudiants est de réduire, de manière considérable, la fracture numérique. Le réseau Internet câblé étant difficile d’accès pour certaines zones, le Wi-fi présente ainsi une alternative pour faire bénéficier à toutes couches de la population, qu’elle soit urbaine ou rurale, les nouvelles technologies. La session de formation s’est déroulée du 30 juin au 4 juillet 2006. Faite en une série de quatre ateliers, elle a été dispensée par un ingénieur en informatique venu de Bruxelles.
OUMAR NDIAYE
(Source : Le Soleil, 12 juillet 2006)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000