Réduire la fracture numérique entre les organisations syndicales des pays du Nord et de ceux du Sud. Tel est l’objet du séminaire de quinze jours organisé par l’Unsas à l’intention de ses membres. En partenariat avec la Fondation F. Ebert, ce séminaire vise le renforcement des capacités des syndicalistes qui doivent s’adapter à la mondialisation.
« La meilleure façon de ne pas périr, c’est de s’adapter à la mondialisation par le partage de l’information pour agir dans les centres de décision. » Un aveu de Mor Mbengue, membre du secrétariat exécutif de l’Union nationale des syndicats autonomes du Sénégal (Unsas) qui est assez éloquent quant à la volonté de ses camarades de se « connecter » à la mondialisation en vue de développer la solidarité numérique entre les organisations syndicales.
En fait, le souci de l’Unsas est de « réduire le fossé entre les organisations syndicales des pays du Sud, confrontées à d’énormes difficultés dans l’utilisation des moyens modernes de communication, contrairement à ceux du Nord qui ont su mettre à profit les opportunités offertes par les Tic. » Considérant que le développement des Technologies de l’information et de la communication (Tic) peut être profitable aux syndicalistes, l’Unsas veut combler le gap qui existe entre les syndicalistes francophones qui sont moins outillés que leurs homologues anglophones en matière de Tic.
A cet effet, des membres de cette centrale syndicale dirigée par Mademba Sock se sont retrouvés en début de semaine devant un ordinateur. C’était à l’ouverture d’une session de formation de quinze jours, organisée en partenariat avec la fondation Frederick Ebert. Un des objectifs de cette session étant d’appuyer le développement des technologies dans la centrale et au niveau de leurs syndicats de base. Mor Mbengue, membre du secrétariat exécutif de l’Unsas, estime que la démultiplication des formations au niveau des fédérations départementale et régionale sera un apport important pour les militants à la base. Aussi, « les membres de l’Unsas comptent sur cette formation pour faciliter la communication interne entre camarades et rompre, par conséquent, avec l’isolement pour s’ouvrir au monde », précise Mame Saye Seck, chargée de la Francophonie syndicale à l’Unsas.
Et ils espèrent atteindre leurs objectifs avec l’appui des bailleurs, notamment les Ong comme la Fondation F. Ebert qui ne veut pas que les syndicalistes soient laissés en rade par la mondialisation. D’ailleurs, Mme Coulibaly, chargée de programme à ladite fondation, pense que les centrales doivent s’adapter au « nouveau monde », à travers les relations Sud-sud, au lieu de se limiter à la coopération Nord-Sud, avant d’ajouter que les Tic sont un outil indispensable pour toute organisation et devront permettre à l’Unsas de se moderniser.
Hamath KANE
(Source : Le Quotidien, 1er octobre 2005)
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