La formation de cadres Africains de haut niveau en informatique et dans les nouvelles technologies de l’information et de la communication (Ntic), pourrait être considérée comme une alternative pour la réduction de la fracture numérique a plaidé en substance le professeur d’informatique M. Manpassy, enseignant à l’Institut supérieur d’informatique (Isi).
Le sujet si cher au président Wade défenseur ardent du concept du " fonds de solidarité numérique " a encore été agité hier. En ce sont des professionnels du secteur qui ajoutent leur grain de sel à la réflexion.
" La réduction de la fracture numérique est du ressort des experts en matière informatique (qui) doivent en être les sentinelles mais aussi les pionniers ", déclaré le professeur Manpassy devant un parterre de personnalités réunies au théâtre national Daniel Sorano, à l’occasion de la remise de diplômes aux sortants de la deuxième et de la troisième promotion d’ingénieurs informatiques de l’Institut supérieur d’informatique. Pour le professeur Manpassy, l’accent doit être mis sur la formation des cadres Africains, condition nécessaire pour participer à la société de l’information et s’insérer dans la toile mondiale. " Pour tirer un bénéfice intellectuel de l’écriture numérique il faut disposer en plus du capital économique (pour l’achat des ordinateurs) d’un capital culturel pour savoir trouver l’information sinon la fracture numérique s’amplifierait parallèlement à l’essor des nouvelles technologies ", a souligné M. Manpassy qui précise que " les cybercafés ne peuvent pas remplacer la formation. La maîtrise de ces instruments intellectuels d’un type nouveau n’est pas vraiment aisée et nécessite des années d’apprentissage ", encore ajouté le professeur Manpassy.
Malgré la prolifération des cybercafés et autres points d’accès aux nouvelles technologies de l’information, le professeur Manpassy a indiqué la nécessité pour le Sénégal et les pays africains de mettre en place un système d’appui aux centres de formation de cadres de haut niveau, à l’image de l’expérience inaugurée par l’Institut supérieur d’informatique (Isi) qui compte plus 500 étudiants dans 23 nationalités africaines.
Aussi la cérémonie de remise de diplômes qui a vu la présence des ministres de l’Éducation, Moustapha Sourang, Mamadou Diop Decroix, de l’Information et des Ntic, de George Tendeng, de l’Alphabétisation, des langues nationales et de la formation professionnelle et Aliou Sow de la Jeunesse, a -t-elle été l’occasion pour magnifier le choix du parrain Kéba Mbaye.
Pour Moustapha Sourang, " il s’agit de l’incorporation d’un modèle vivant dans le parcours des ingénieurs qui viennent de recevoir leurs diplômes ". Le ministre de l’Éducation a également promis l’aide de l’État en direction de ces nouveaux pôles d’excellence qui se forment avec l’émergence d’universités privées au Sénégal qui accueillent actuellement environ 10.000 étudiants parmi lesquels de nombreux Africains. Moustapha Sourang qui répondait ainsi à la requête du parrain Kéba Mbaye qui a demandé que le soutien de l’État soit plus accru en faveur de l’Institut supérieur d’informatique (Isi) a notamment dit l’intérêt du gouvernement pour une meilleure assistance aux centres de formation de cadres de haut niveau.
Moussa Diop
(Source : Sud Quotidien 9 juin 2004)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
17 227 783 abonnés Internet
Liaisons louées : 4 420
Taux de pénétration des services Internet : 97,12%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
297 046 abonnés
256 076 résidentiels (86,21%)
40 970 professionnels (13,79%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
20 854 830 abonnés
Taux de pénétration : 117,57%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000