L’Afrique prépare sa participation à la Conférence Régionale des Radiocommunications (CRR) de 2006. À l’ouverture des travaux hier, l’accent a été mis sur la nécessité de passer de l’analogie au numérique.
Les plus grands spécialistes du monde des radiocommunications sont depuis hier à Dakar. C’est dans le cadre d’une réunion préparatoire à la Conférence Régionale des Radiocommunications (CRR) prévue en 2006 à Genève. À l’ouverture des travaux, l’accent a été mis sur la nécessité de passer de l’analogie au numérique. Ce qui offre, entre autres avantages, la possibilité d’une convergence entre la radiodiffusion, les télécommunications et l’Informatique.
C’est la raison pour laquelle, la réunion doit permettre à l’Afrique de mieux s’organiser pour assurer un développement harmonieux de la radiodiffusion numérique. Pendant cinq jours, les participants vont discuter autour de points devant permettre au continent africain d’assurer une expression correcte de ses besoins, de lister les données d’assignations et de s’inspirer des expériences réussies dans d’autres régions comme l’Europe de l’Est et les pays arabes.
Cette réunion devra aussi aider l’Afrique à se familiariser avec les logiciels et méthodes de planification, de disposer de mécanismes appropriés pour une évolution en douceur de l’analogie au numérique et enfin de mettre en place un plan d’action de l’ensemble des activités à réaliser d’ici la prochaine conférence internationale.
Selon Malick Guèye, directeur de l’Agence Nationale de Régulation des Télécommunications (ART), cette conférence régionale prévue à Genève au mois de mai 2006 marquera un tournant décisif dans le développement de la radiodiffusion en Afrique. En effet, elle est chargée de définir les plans et conditions de fonctionnement de la radiodiffusion numérique de terre dans les 15 prochaines années. Car, explique M. Guèye, il est établi que le passage de l’analogie au numérique est devenu une nécessité. “ Parce que, d’une part, l’accord relatif sur la planification de la radiodiffusion télévisuelle en ondes métriques et décimétriques en Afrique a atteint ses limites, et d’autre part, tous les États, radiodiffuseurs, fabricants et consommateurs veulent tirer profit de ce que les gestionnaires de fréquences appellent les dividendes numériques ”, éclaire encore M. Guèye.
Cependant, la transition doit être parfaitement maîtrisée. Elle doit aussi s’effectuer en douceur, a-t-il averti à la suite de Valery Timofev, directeur du Bureau de Radiocommunications et du représentant de l’Union Africaine des Télécommunications (UAT).
Dans ce travail de planification des bandes de fréquence, le rôle de l’Union Internationale des Télécommunications (UIT) et du Bureau des radiocommunications est central, a-t-il noté. Pour avoir été l’un des initiateurs de cette rencontre, l’Union Africaine des Télécommunications (UAT) a très vite pris conscience de l’importance stratégique de l’introduction de la télévision numérique en Afrique et de la nécessité d’une bonne coordination entre les différents pays à l’échelle sous-régionale et régionale.
JOSEPH BIRAME SENE
(Source : Le Soleil, 26 avril 2005)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
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Liaisons louées : 3971
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45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
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Taux de pénétration : 17,4%
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