Il fût un temps où, pour bénéficier d’un hébergement sur Internet ou disposer d’un service sur le cloud, il fallait nécessairement contracter avec un fournisseur basé à l’étranger et voir ses données et infrastructures stockées hors de son pays d’activité. C’était le début de la révolution du cloud avec son lot d’avantages et d’inconvénients. Pas besoin de revenir sur tous les détails.
Aujourd’hui, plusieurs facteurs concourent à favoriser l’hébergement local. Nous pouvons citer les aspects de connectivité, de disponibilité, de rapidité, d’accès à un support technique et commercial évoluant dans notre environnement immédiat, de compétitivité des offres et de réglementation. Pour obtenir des certifications internationales, les grandes entreprises, banques et autres doivent héberger leurs données en local. C’est déjà une exigence réglementaire pour les banques par exemple. Le Datacenter doit également disposer de plusieurs certifications pour pouvoir déployer des offres.
Avec le télétravail qui s’est accentué depuis l’avènement de la Covid-19, beaucoup de grandes entreprises accélèrent leur processus de transformation digitale. Les PME/PMI et les TPE encore appelées SOHO ont quant à elles plus de facilité à faire le saut vers le cloud.
Le Sénégal dispose depuis quelques années maintenant de Datacenter performants qui s’alignent aux normes internationales. Par exemple, le Datacenter d’Orange, qui est de type Tier III+, a été certifié 8 fois. Aller sur le cloud n’a jamais été aussi accessible pour les entreprises locales et les multinationales installées au Sénégal.
Ce Datacenter Tier III+ peut accueillir des serveurs virtuels pour héberger des sites web et applications, des espaces de stockage pour la sauvegarde complète et graduelles des données des entreprises. Les grandes entreprises et institutions peuvent également disposer de Datacenter virtuels. Ainsi, elles pourront modéliser leurs propres environnements cloud et faciliter le travail de tous leurs collaborateurs de manière optimale et sécurisée.
Avec l’utilisation d’un Datacenter local, les entreprises s’affranchissent de problèmes de lenteurs d’accès, le routage de leurs données n’allant pas au delà du territoire. Une économie d’énergie est aussi appréciable, plus besoin de maintenir une salle serveur qui va tourner en continu. Enfin, en plus des coûts compétitifs et des moyens de paiement diversifiées, en devise locale, le support technique est plus accessible et comprend mieux l’environnement dans lequel nous évoluons.
Mountaga Cissé
Consultant, Blogueur, Formateur en Nouveaux Médias - Manager de SIMTECH,
(Source : LinkedIn, 17 juillet 2020)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000