L’apport des TIC dans l’économie est énorme, mais pas encore entièrement exploité. La Chambre de Commerce, d’Industrie et d’Agriculture de Dakar, la Sonatel et le ministère du Commerce, de l’entreprenariat et du secteur informel ont réfléchi avec les patrons des PME sénégalaises sur les opportunités qu’offrent le secteur des TIC.
Nouveau secteur porteur de l’économie mondiale, les TIC présentent encore une forte marge de manœuvre pour l’économie. Au Sénégal, plus de 18% du PIB est tiré de ce secteur. Raison pour laquelle, la Sonatel, en collaboration avec la Chambre de Commerce, d’Industrie et d’Agriculture de Dakar ont organisé une rencontre avec les PME et des jeunes détenteurs de projets TIC, pour leur permettre d’exploiter les opportunités qu’offre ce secteur. « Ce type de rencontre permet aux entrepreneurs de prendre connaissance des possibilités qu’offrent les TIC pour l’amélioration de leurs performances. Egalement, pour celles qui sont déjà impliquées dans l’utilisation des TIC de voir les nouveautés et les perspectives de développement dans leur secteur », a déclaré Ismaïla Kondé, le représentant du président de la CCIAD. Il a souligné l’importance pour les PME locales d’être au fait de ce qui se passe dans le marché pour éviter de péricliter. En effet, au Sénégal, 90 % du tissu industriel est composée de PME et la moitié de ses entreprises ne survivent pas à leur cinquième anniversaire a souligné M Kondé.
Lui emboitant le pas, le représentant du ministre du Commerce, de l’entreprenariat et du secteur informel a souligné le rôle de pourvoyeurs d’emplois que joue le secteur des TIC. « En sus de la part importante du secteur sur le produit intérieur brut auquel il contribue à hauteur de 18%, il offre une grande marge de progression annuelle de l’ordre de 14 %. Une opportunité à exploiter à son maximum pour les PME surtout », a fait savoir Augustin Faye. Le Directeur de Cabinet a estimé que pour arriver à tiré au mieux les profits que peuvent offrir le secteur des TIC, l’Etat n’avait pas les coudées franches. Il a invité, le secteur privé, comme vient de le faire la Sonatel pour encourager les initiatives innovantes.
Madame Coura Fall, a saisi la perche tendue par le représentant de l’autorité pour indiquer la Sonatel, ne lésine sur aucun moyens pour accompagner les jeunes talents sénégalais dans leur volonté de s’approprier les technologies de l’information et de la communication. La cheffe du département marketing les a invités à suivre l’exemple la société britannique King, éditeur du célèbre jeu « Candy Crush » qui souhaite maintenant cotée à la Bourse de Wall Street. « En créant ce jeu, King ne pensait pas avoir tant de succès. Aujourd’hui, elle perçoit chaque jour 470 000 Euros. Une aubaine que beaucoup aimerait avoir. Pourtant c’est facile, il faut juste laisser parler son imagination à travers les TIC. Il se peut que le prochain inventeur d’applications aussi rentable que *Candy Crush* soit vous », a-t-elle lancé.
Reprenant la parole, Augustin Faye a rappelé l’espoir d’un avenir meilleur pour le Sénégal si des succès stories de ce genre y arrivaient. « Cela réglerait le problème de l’emploi et augmenterait considérablement la part des TIC dans PIB du pays », a t-il affirmé. Le Directeur de Cabinet a dans ce sens les axes d’interventions identifiés et entrain d’être mis en place par l’Etat pour booster la croissance. « 6 axes sont identifiés et seront dégagés sous peu de temps. Il s’agit entre autres de l’élaboration d’un environnement institutionnel favorable au développement des TIC. Cela pour créer des conditions optimales pour capter des investissements. Le secteur étant devenu attractif. On peut aussi noter le fait que l’Eta va faciliter l’accès pour les PME à des financements innovant », a déclaré M Faye.
Pour rappel cette rencontre tenue sous le thème : « Impact des TIC sur les performances des entreprises », a été organisé grâce à un partenariat entre la Chambre de Commerce de Dakar, la Sonatel et le ministère du Commerce a été organisée en faveur des entrepreneurs dans le cadre du Orange Business services.
Une initiative qui cadre bien avec celle prise par les camarades d’Antoine Ngom, réunis au sein de l’Organisation des Professionnels des TIC (OPTIC). Dans une rencontre récente avec le ministre de la Communication et de l’économie numérique, M. Cheikh Bamba Dièye, les contraintes empêchant à ce secteur de se développer comme il devrait l’être ont été soulevées. Parmi lesquelles, le manque de financement. Un appel du pied que le ministre de tutelle avait bien entendu. « Il faut créer des conditions qui facilitent l’implication des banques dans les PME TIC, c’est une niche d’emplois et l’Etat ne cherche que ça », avait-il déclaré.
Amayi Badji
(Source : Réussir Business, 17 avril 2014)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
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LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000