Le projet Usaid/Education de base, en collaboration avec le ministère de l’Education nationale, veut mettre en place un document de contribution à l’élaboration d’une politique nationale pour l’intégration des Technologies de l’information et de la communication intégrées dans l’éducation.
Après cinq ans d’investissement pour la mise en œuvre des outils d’un curriculum amélioré, l’Usaid/Edb (Education de base) a décidé de mettre en place un document de contribution à l’élaboration d’une politique nationale pour l’intégration des Technologies de l’information et de la communication intégrées dans l’éducation (Tice).
Ce document, qui pourra servir d’exemple au ministre de l’Education nationale, a fait l’objet d’une rencontre, hier, entre acteurs du secteur et représentants du ministère dans le cadre de son élaboration. Il s’agit d’initier un dialogue public qui permettrait d’élaborer une politique nationale de l’intégration des Tice et d’améliorer des profils de sortie du curriculum.
Depuis quelques années, le projet Usaid/Edb s’est engagé à faire de l’intégration des Technologies de l’information et de la communication (Tic) dans l’éducation pour améliorer la qualité. Aujourd’hui, ce programme a permis de connecter près de 300 collèges du Sénégal et d’assurer la formation de plus de 25.000 acteurs, dont des principaux de lycées, des élèves et des enseignants.
A travers l’élaboration de ce document, l’Usaid/Edb veut partager son expérience en matière de Tice avec le gouvernement du Sénégal. « Nous avons créé ce dialogue d’intégration des Tic dans l’éducation, parce que le projet Usaid /Edb a fait des expériences intéressantes à ce sujet. Nous avons expérimenté beaucoup de choses dans l’intégration des Tic dans les enseignements d’apprentissage et dans la gestion du système éducatif », a indiqué Mme Guitèle Nicoleau, chef du projet Usaid/Edb.
A l’en croire, il serait important que ce projet puisse contribuer au développement d’une politique nationale de Tice au Sénégal. « Nous estimons que le Sénégal doit se doter de cette politique, et ce serait un gâchis de ne pas en profiter », a-t-elle soutenu.
Par ailleurs, Mme Guitèle a fait part de sa préoccupation par rapport à la pérennisation du projet. Laquelle exige une bonne gouvernance. « Ce qui nous préoccupe, c’est la pérennisation. Nous avons 300 collèges où nous avons mis du matériel informatique. Nous nous posons la question de savoir qu’est-ce qui ce passera si le projet se retire », s’est-elle interrogé.
Ibrahima Ba
(Source : Le Soleil, 7 juin 2013)
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