La Journée internationale de la protection des données personnelles a été célébrée hier, mardi 28 janvier. Au Sénégal, la Commission de protection des données personnelles a fêté cette journée à Dakar, sous le thème de « La protection des données à caractère personnel et le respect de la vie privée sur l’internet ».
Selon le directeur des Affaires juridiques de la Commission de protection des données personnelles, Mamoudou Niang, cette Journée internationale, célébrée depuis 14 ans, permet à tous les pays à travers les autorités de protection des données personnelles de discuter sur des thèmes liés aux données personnelles, à la vie privée et d’organiser des activités de sensibilisations et de vulgarisations des droits qui sont reconnus par nos différentes législations pour le respect de la vie privée et de la protection des données.
S’agissant du thème retenu cette année, Mamoudou Niang explique que « c’est un choix consensuel avec les coorganisateurs. Et le choix a été accès sur internet ; la protection des données sur internet et de la vie privée dans les réseaux sociaux et sur internet de manière général. C’est un sujet d’actualité, un sujet qui interpelle les jeunes, les moins jeunes. Et, cela nous aidera à donner des astuces, des conseils et des recommandations et de rappeler le cadre juridique qui existe au Sénégal », a ajouté le paneliste.
Pour une bonne conduite des jeunes sur internet, face aux dérives de l’internet, le juriste est d’avis qu’« il faut situer les responsabilités avant de donner des recommandations. Souvent, c’est par négligence, que la personne soit coupable ou non, que des fois des données qui les concernes sont divulgués ou amenées à être divulguer ».
Aussi peuvent-elles « être victime de chantage, d’harcèlement et d’autres fraude qui sont liées à leur dignités. Internet, c’est un espace qui est ouvert. Et quand la personne n’a pas le control d’une technologie, il faut respecter toujours le mode d’emploi. La personne peut partager, discuter, mais il faut toujours poser la question : « est-ce que ce que je suis en train de faire est notoire ou pas ? », ou vérifier les paramètres avant d’envoyer et revoir le destinataire. Il faut vérifier l’envoi et la réception. C’est comme avec le médicament, lorsque vous respectez le mode d’emploi du médicament, vous êtes guéris, mais lorsque vous ne respectez pas le mode d’emploi, cela peut être fatal », a martelé M. Niang.
Revenant sur le phénomène des vidéos surveillances au Sénégal, le paneliste rappelle que conformément à la loi qui existe depuis 2008, la déclaration de la vidéo surveillance est une obligation qui est sanctionnée d’un point de vue pénal. La loi de 2016 qui actualise le Code pénal a prévu des sanctions dans ce sens ; des sanctions contenues dans la loi 2008-12 qui est relative à la protection des données à caractère personnel. Il appelle ainsi à améliorer la communication allant dans le sens de responsabiliser davantage ceux qui ont en charge des donnés à caractère personnel.
Ablaye Male
(Source : Sud Quotidien, 29 janvier 2020)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000