Le directeur exécutif du Centre régional africain de technologie (Crat), Abderrahim Doumar, a annoncé, hier, à Dakar, le lancement du Grand prix africain de la technologie. Il animait une conférence de presse sur la nouvelle restructuration de cette institution intergouvernementale.
Le gap entre les laboratoires de recherche des pays du nord et ceux l’Afrique est énorme. Fort de ce constat, le Conseil des ministres des pays membres du Centre régional africain de technologie (Crat), ambitionne de lancer, pour l’animation technologique du continent, un Grand prix africain de technologie (Gpat), dans le domaine de la science et de la technologie. « Le but de ce prix, c’est d’encourager les laboratoires à produire. Ce n’est pas normal que l’Afrique qui renferme 15% de la population mondiale ne produise que 1% de la production scientifique », a dit le directeur exécutif, Abderrahim Doumar.
Il explique ce retard par le manque de conditions nécessaires à la production scientifique. Les équipements, les ressources financières, entre autres, constituent les facteurs bloquants. A l’en croire, très peu d’Africains choisissent, aujourd’hui, le cursus scientifique. « C’est tout le sens de lancer un Grand prix, pour encourager le développement de la science et de technologie dans le continent. Cette compétition entre les instances, personnes et institutions va durer trois mois », souligne le directeur.
Outre l’intensification de ses programmes de formation et de veille technologique ainsi que la consolidation des réseaux télématiques de son système d’information, le Crat s’oriente, à présent, vers l’érection de ses unités pilotes et de démonstration en incubateurs techno-entreprises, à petite et moyenne échelle, destinés à promouvoir la création de valeur ajoutée locale, par la liaison recherche-développement pour l’adéquation formation-emploi. Cela, en vue de lutter, efficacement, contre la pauvreté. Selon M. Doumar, le Crat, à travers cette initiative, se veut plus proche des Etats membres dans l’identification des besoins, la mise en oeuvre et le suivi des activités. Par ailleurs, les antennes constitueront des pôles d’excellence technologique au service du développement.
Tata Sané
(Source : Le Soleil, 25 mai 2012)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000