La mise en place du Gnoc (Global network operating center) qui se trouve être un Centre commun avec la mutualisation des équipes d’exploitation du réseau cœur est prévue le 1er février prochain en mode Bot (Build operate and transfer). Ce « projet de transformation de la Sonatel », assimilé par les syndicalistes de la boite à une initiative devant entraîner une « externalisation du cœur de l’activité et des pertes d’emploi », devant se faire sur 3 à 5 ans, a poussé certains cadres de ladite société nationale à sortir de leur mutisme.
A l’occasion d’une conférence de presse organisée ce vendredi 11 décembre 2015, les animateurs de la rencontre ont précisé que « le projet de transformation à l’ordre du jour pour la Sonatel est donc celui de la mutualisation de l’activité d’exploitation de l’ensemble du cœur des réseaux et des plateformes de services ». Mme Fatou Sène Diagne, directrice exploitation réseau de la Sonatel a vanté les mérites de ce projet de transformation : « Ce sont des compétences africaines, des ingénieurs très bien formés qui ont décidé de se regrouper autour de ce réseau de transformation. Cela va permettre d’élever la qualité de nos services aux standards internationaux. Nous ne sommes pas les premiers à le faire. Aujourd’hui, c’est une tendance mondiale. Avec ce réseau nous jetons les bases d’une mutualisation. Avec ce projet, nous pourrons pérenniser les activités de nos services au bénéfice de nos salariés », a indiqué Mme Diagne.
Selon elle, « ce projet, dans sa consistance, permettra à 9 pays africains que sont le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Mali, la Guinée Conakry, la Guinée Bissau, la République Centrafricaine, le Cameroun, le Niger et la Rdc (République démocratique du Congo), de mutualiser l’exploitation des réseaux et des services. Cela permet aussi de fédérer nos compétences. Les 9 pays se retrouvent et créent des centres d’exploitation au niveau du Sénégal ».
Directeur du projet de transformation, Ndiogou Dieng a lui aussi tenu à rassurer les salariés. « Contrairement aux craintes nourries par certains agents de la Sonatel, ce projet va engendrer la création d’emplois. Pour preuve, il se posera avec ce projet le besoin d’avoir plusieurs interprètes, ce qui fait que des recrutements de personnels devront se faire. D’ailleurs, 02 sites d’exploitation vont être créés. L’un au Sénégal et l’autre en Côte d’Ivoire. Le Head office sera à Dakar ».
Mamadou Lamine Thiam, Directeur des ressources humaines (Drh) de la Sonatel : « la Sonatel a tenu à sécuriser les emplois, contrairement à ce qui se dit. On ne coupe pas le cordon ombilical. Y va qui veut. On n’est pas dans une logique de déflater des gens. Il n’y a aucune conséquence fâcheuse pour ceux ou celles qui ne voudront pas y aller. Nous sommes les derniers à aller vers les grands groupes. Et sur les 1 800 salariés de la Sonatel bénéficiant d’un Contrat à durée indéterminé (Cdi), seuls 34 agents sont éligibles. Et ceux qui iront vont s’entourer de toutes les garanties. C’est comme un détachement. Les salariés verront juste leur contrat suspendu pendant la durée de l’opération Bot ».
(Source : Seneweb, 12 décembre 2015)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
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Twitter : 300 000