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Projet Loon : un accès internet alimenté par des ballons

samedi 15 juin 2013

Parmi les technologies dont nous disposons à notre époque, Internet est l’une de celles qui ont le plus révolutionné notre existence. Deux tiers de la population mondiale n’ont cependant toujours pas accès à une connexion rapide et bon marché, et il reste beaucoup de chemin à parcourir dans ce domaine.

Il faut en effet compter avec de nombreux obstacles naturels (jungles, archipels, montagnes, etc.) et d’ordre financier. Dans la majorité des pays de l’hémisphère sud, le coût d’une connexion Internet dépasse encore aujourd’hui l’équivalent d’un revenu mensuel.

Pour surmonter ces difficultés, il nous faudra du temps, mais nous devrons également aborder le problème de l’accès sous des angles différents. C’est dans cette optique que nous vous présentons aujourd’hui le dernier-né des projets expérimentaux de Google[x], l’accès Internet via des ballons.

Nous pensons qu’il est possible de recourir à des flottes de ballons dérivant au niveau de la stratosphère pour fournir un accès à Internet aux zones survolées. Nous n’en sommes qu’aux balbutiements du projet, mais nous avons d’ores déjà conçu un système qui utilise des ballons, transportés par le vent à des altitudes deux fois supérieures à celles des vols commerciaux, pour fournir un accès à Internet à des vitesses comparables, voire supérieures à celles des réseaux 3G actuels. Nous espérons qu’ils constitueront à terme une solution pour connecter des zones rurales, reculées et mal raccordées, notamment en vue de faciliter les communications en cas de catastrophe naturelle. Cette idée peut sembler farfelue, mais elle repose sur des bases scientifiques solides.

Si elle est esthétique, cette solution présente néanmoins quelques difficultés. De nombreux projets ont étudié la possibilité de construire des plate-formes à haute altitude pour fournir un accès à Internet sur des zones délimitées. Comme ce type d’installation fixe a l’inconvénient d’être complexe et très coûteux à mettre en place, nous avons opté pour une autre approche : recourir à des ballons dérivant au gré des vents et élaborer un système pour contrôler leur trajectoire dans le ciel. C’est maintenant chose faite. Grâce aux énergies solaire et éolienne, nous pouvons modifier l’altitude des ballons pour qu’ils utilisent les vents que nous souhaitons. Cela nous a amenés à un autre problème : la gestion d’une flotte de ballons dérivant aux quatre coins du globe, de façon que chaque ballon soit positionné dans la zone souhaitée au moment voulu. Pour cela, nous avons élaboré des algorithmes et des systèmes informatiques complexes.

Nous avons maintenant besoin d’aide, car notre équipe ne peut pas à elle seule tester ce système grandeur nature. Cette semaine, nous avons lancé un programme pilote dans la région de Canterbury en Nouvelle-Zélande, avec l’aide de 50 testeurs qui essaient de se connecter à nos ballons. Jamais auparavant nous n’avions lancé autant de ballons (30 en tout pour cette seule semaine) et tenté d’établir une connexion avec autant de recepteurs au sol. Cette expérience sera très utile pour nous aider à améliorer nos technologies ainsi que la conception des ballons. Avec le temps, nous aimerions mettre en place des programmes pilotes dans des pays à la même latitude que la Nouvelle-Zélande. Nous voulons également trouver des partenaires pour la prochaine étape de notre projet, et nous avons hâte de recueillir les avis et les suggestions de personnes qui se sont attaquées à cet énorme défi technologique bien avant nous. Un jour peut-être, vous pourrez utiliser votre téléphone mobile avec votre fournisseur d’accès actuel pour vous connecter aux ballons et naviguer sur Internet dans les zones qui en sont aujourd’hui dépourvues.

Il s’agit d’une technologie expérimentale et il reste encore beaucoup à faire. Nous avons besoin de vous pour aller encore plus loin et plus haut ! Abonnez-vous à notre page Google+ pour vous tenir informé de l’avancement du projet Loon, et souhaitez-nous bon vent !

Mike Cassidy, Directeur de Projet

(Source : Google Africa, 15 juin 2013)

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INTERNET EN CHIFFRES

- Bande passante internationale : 172 Gbps
- 4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
- 19 266 179 abonnés Internet

  • 18 595 500 abonnés 2G+3G+4G (96,58%)
    • 2G : 12,95%
    • 3G : 24,60%
    • 4G : 62,45%
  • 334 642 abonnés ADSL/Fibre (1,71%)
  • 334 875 clés et box Internet (1,71%)
  • 1162 abonnés aux 4 FAI
  • Internet fixe : 1,74%
  • Internet mobile : 98,26%

- Liaisons louées : 3971

- Taux de pénétration des services Internet : 106,84%

(ARTP, 30 septembre 2023)

- Débit moyen de connexion mobile : 23, 10 Mbps
- Débit moyen de connexion fixe : 21, 77 Mbps

(Ookla, 31 janvier 2023)


- 9 749 527 utilisateurs
- Taux de pénétration : 56,70%
(Internet World Stats 31 décembre 2021)


- + de 10 000 noms de domaine actifs en .sn
(NIC Sénégal, décembre 2023)

TÉLÉPHONIE EN CHIFFRES


Téléphonie fixe

- 3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
- 382 721 abonnés
- 336 817 résidentiels (88,01%)
- 45 904 professionnels (11,99%)
- Taux de pénétration : 1,67%

(ARTP, 30 septembre 2023)

Téléphonie mobile

- 3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
- 21 889 688 abonnés
- Taux de pénétration : 123,34%

(ARTP, 30 septembre 2023)

FACEBOOK

3 050 000 utilisateurs

Taux de pénétration : 17,4%

- Facebook : 2 600 000

- Facebook Messenger : 675 200

- Instagram : 931 500

- LinkedIn : 930 000

- Twitter : 300 000

(Datareportal, Janvier 2023)

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