L’action Sonatel cotée à la Bourse régionale des valeurs mobilières (Brvm) connaît en ce moment une dégringolade spectaculaire. Admis à la cotation boursière le 02 octobre 1998 au prix de 22 000 F Cfa, l’action Sonatel a grimpé jusqu’à atteindre 199 880 francs. Mais en moins d’une année, elle connaît une baisse de l’ordre de 50% et se négocie sur la place boursière à 100 000 F Cfa.
L’Etat du Sénégal vient de vendre ses actions Sonatel flottantes (non stratégiques) - opérations confirmée par le N°228 du Bulletin officiel de la cote (Bloc) de la Bourse régionale des valeurs mobilières (Brvm) -, sur la base de cent mille (100 000) francs Cfa l’unité ; sa valeur au 25 novembre 2008. Cinq mois plus tôt, en juin 2008, l’Institut de prévoyance retraite du Sénégal (Ipres) cédait la moitié de ses actions Sonatel au prix de cent quatre-vingt mille (180 000) francs Cfa l’unité. Une action, la plus active de la place boursière ouest-africaine, qui était cotée au début de la même année à cent quatre-vingt dix-neuf mille huit cent quatre -vingt (199 880) francs Cfa.
Alors, qu’est-ce qui explique cette chute spectaculaire de 50% de la valeur de l’action Sonatel, en onze(11) mois ? Selon un interlocuteur très au fait des tractations boursières, c’est « une rumeur confirmée » qui a provoqué cette dégringolade. En effet, prenant exemple sur la Bourse de New York, qui a changé de visage à l’annonce par Barack Obama, le président élu, de sa nouvelle équipe économique chargée de piloter les réformes, notre interlocuteur indique : « Tant que des incertitudes demeuraient sur la volonté prêtée à l’Etat de céder tout ou partie de ses actions, la cote était stable. Mais quand l’Amicale des cadres à la Sonatel (Acson) a fait une sortie dans la presse, au mois de mars 2008, pour s’insurger contre la volonté de l’Etat de vendre, tous ceux qui avaient des actions se sont mis dans l’option de s’en débarrasser ». Du coup, « l’offre étant supérieure à la demande, l’action a chuté », relève notre interlocuteur.
Pour rappel, la rumeur de vente d’actions de l’Etat a pris les places financières et la classe politique suite à la publication par l’Amicale des cadres de la Sonatel (Acson) d’un mémorandum invitant les autorités publiques à ne pas se retirer du capital de l’entreprise. Ce que Gaïdy Ndaw, président de ladite amicale, a confirmé dans une interview parue dans le quotidien « Walfadjri » du 10 juin 2008. « Tout est parti d’un avis de passation de marché que le ministère de l’Economie et des Finances a publié dans le Soleil du lundi 4 février 2008 ; Avis dans lequel, entre autres, l’Etat recherchant un cabinet d’assistance pour la cession de ses parts à la Sonatel ».
Bachir Fofana
(Source : Le Populaire, 27 novembre 2008)
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