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Pour une bonne formation des enseignants : L’Afrique francophone interpelle ses décideurs

vendredi 17 septembre 2004

C’est peut-être un plaidoyer qui porte ses fruits. Les États africains devront s’engager à soutenir la formation à distance de leurs enseignants. Ce sont les participants à l’atelier de partage d’expériences sur la formation à distance qui l’ont déclaré, en s’adressant aux ministres de l’Éducation de leurs pays respectifs. Trois grands axes importants ont été déclinés dans leurs recommandations. Le premier concerne les « politiques et organisations éducatives ». Le second est lié aux « politiques de technologies de l’information et aux infrastructures ». Le troisième concerne les « plans et offres de formation ».

Chaque grand axe contient « une batterie de recommandations et d’actions », fruit de trois jours de réflexions et de travaux. Hier, dans l’après-midi, les participants les ont présentées au Pr Moustapha Sourang, ministre sénégalais de l’Éducation, à Son Excellence Hans-Heinrich Wrede, président du Conseil exécutif de l’UNESCO en visite à Dakar, à M. Armoogun Parsuramen, directeur du BREDA et à plusieurs personnalités du monde de l’Education.

L’on retient, en compulsant le document de synthèse des recommandations, que les participants militent en faveur « d’une formation à distance dynamique et ambitieuse », selon les termes de l’un d’eux.

Au-delà de la volonté politique, ils sont pour la mise en place d’une structure de gestion de la formation à distance et la constitution d’un réseau d’échange des expériences et pratiques réussies. À cela s’ajoute la validation, l’homologation et la mise en place de mécanismes de reconnaissance des diplômes et la constitution d’un fonds national et sous-régional d’appui à la formation à distance, qui devrait être intégrée dans les programmes décennaux d’éducation des pays.

Sur le plan des « politiques TIC et Infrastructures », ils ont recommandé « la prise en compte de la diversité culturelle par la promotion de la production locale ». Il y a aussi l’adaptation des équipements aux contextes locaux, l’obtention des conditions de tarifications grandement préférentielles pour le secteur éducatif, etc.

D’autres recommandations sont encore apparues au niveau des plans et offres de formation. Il faut s’appuyer sur l’offre francophone actuelle pour la formation des formateurs et fédérer les expériences nationales pour aller vers des perspectives de mise en œuvre de projets sous-régionaux et régionaux, ont-ils indiqué en substance.

L’important, pour les participants à cet atelier, venus de 17 pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre, est que les politiques et décideurs ne « fassent pas l’impasse sur la nécessité de la formation à distance ».

Le Pr Moustapha Sourang, ministre de l’Éducation, indique l’avoir compris en reconnaissant que les enseignants africains non recrutés par les voies conventionnelles doivent bénéficier d’une bonne formation pédagogique. La qualité dans les apprentissages passe par cela. De ce point de vue, il y a à promouvoir et soutenir la formation à distance des enseignants. Elle est même une alternative à la prise en charge « d’une croissance exponentielle des besoins en éducation », selon le mot de Hans-Heinrich Wrede, président du Conseil exécutif de l’UNESCO. Présidant la cérémonie de clôture, il reconnaît que dans la plupart des pays africains, il y a un problème de formation des enseignants. Et sur cet aspect, comme sur bien d’autres, l’UNESCO va continuer à s’engager aux côtés des États africains pour relever le défi de la qualité dans les apprentissages.

SADIBOU MARONE

(source : Le Soleil 17 septembre 2004)

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