twitter facebook rss

Articles de presse

Imprimer Texte plus petit Texte plus grand

Pour le respect de leurs droits d’auteurs : Le Fesman dans le collimateur des artistes

samedi 23 mai 2009

Si rien n’est fait pour que les artistes rentrent dans leurs fonds avant le Fesman, ils manifesteront aux yeux du monde leur mécontentement durant la prochaine édition du Festival mondial des arts nègres (Fesman). Ils l’ont fait savoir par le Président du Conseil d’administration (Pca) du Bureau sénégalais des droits d’auteur (Bsda), par ailleurs, président de l’Association des métiers de la musique, lors d’un point de presse organisé hier par le Bsda, afin de sensibiliser une énième fois, les utilisateurs sur leurs devoirs envers les artistes.

« Ce serait inadmissible que le Sénégal abrite le Festival mondial des arts nègres (Fesman), que pendant deux semaines, le Sénégal soit la capitale culturelle du monde noir alors que les droits élémentaires de base d’une bonne politique culturelle ne sont pas respectés ici, dans notre pays. » Tel est le cri du cœur de Aziz Dieng, président de l’Association des métiers de la musique (Ams) et Pca du Bsda, qui sonne comme une sentence lancée lors du point de presse tenu hier au Café de Rome pour sensibiliser les utilisateurs sur la nécessité de respecter les droits d’auteurs. Selon M. Dieng, il faudrait que d’ici la tenue du Fesman III, l’Etat assure le payement des droits d’auteurs aux artistes et créateurs. « Il faut que les auteurs soient rétablis dans leur droits. Ce n’est pas de la charité, ce ne sont pas des dons, c’est un droit », a indiqué le Pca du Bsda qui informe au vu de la situation que dans les jours à venir, si rien n’est fait, « les artistes vont sonner la mobilisation et faire une marche à travers la capitale sénégalaise ».

Se disant convaincus que le Fesman est une aubaine pour magnifier la culture sénégalaise, les acteurs culturels qui n’excluent pas l’idée de saisir le cadre de l’évènement pour montrer aux médias internationaux que les droits d’auteur ne sont pas respectés chez eux, ont également attesté de leur ferme volonté d’en découdre avec ces mauvaises pratiques. « Lorsque je me suis rendu compte que le Fesman commençait à organiser des manifestations, j’ai fait une lettre très élégante à Monsieur le Coordonnateur général, Alioune Badara Béye qui est aussi sociétaire du Bsda. Et dans ce courrier, je lui ai notifié qu’il n’était pas acceptable avec sa casquette que le respect des droits d’auteurs fasse l’objet d’une quelconque contestation, en rapport avec la mission qui lui ai dévolue », a notamment précisé Ndéye Abibatou Youm Diabé Siby, la Directrice du Bsda. Elle mentionne également qu’il y a eu des manifestations qui se sont tenues dans ce cadre du Fesman et qui ont nécessité le recours à l’utilisation des artistes et de leurs productions. Raison pour laquelle informe-t-elle : « Nous avons toujours donné l’alerte sur le respect du droit des créateurs quant à l’usage fait de leurs œuvres. Des documents ont été signés de sorte qu’il y ait une autorisation préalable quant à l’utilisation de ces œuvres. Mais, à la date d’aujourd’hui, ces documents n’ont pas fait l’objet d’une exécution. »

Mme Siby qui dit ne pas douter un seul instant que « M. Bèye, le coordonnateur du Fesman, qui est lui-même titulaire d’un droit d’auteur et qui perçoit des droits d’auteur au niveau du Bsda ne ménagera aucun effort pour empêcher qu’on en arrive à une situation extrême » n’a, en définitive, pas omis d’interpeler tous les acteurs et usagers des œuvres d’artistes à plus de prise de conscience quant au respect des droits.

Au préalable, le cinéaste Cheikh Ngaido Bâ qui parlait au nom du Fesman, a rassuré les artistes de même que les fonctionnaires du Bsda sur les bonnes intentions du Fesman, qui s’acquittera de ses redevances. « Le Fesman au sein duquel je suis conseiller, respectera ses engagements et dès le retour de mission de son coordinateur qui se trouve actuellement au Brésil, toutes les mesures seront prises pour réparer les préjudices portés aux artistes en ce qui concerne leur droit », a-t-il conclu.

Gilles Arsène Tchedji

(Source : Le Quotidien, 23 mai 2009)

Inscrivez-vous a BATIK

Inscrivez-vous à notre newsletter et recevez toutes nos actualités par email.

Navigation par mots clés

INTERNET EN CHIFFRES

- Bande passante internationale : 172 Gbps
- 4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
- 19 266 179 abonnés Internet

  • 18 595 500 abonnés 2G+3G+4G (96,58%)
    • 2G : 12,95%
    • 3G : 24,60%
    • 4G : 62,45%
  • 334 642 abonnés ADSL/Fibre (1,71%)
  • 334 875 clés et box Internet (1,71%)
  • 1162 abonnés aux 4 FAI
  • Internet fixe : 1,74%
  • Internet mobile : 98,26%

- Liaisons louées : 3971

- Taux de pénétration des services Internet : 106,84%

(ARTP, 30 septembre 2023)

- Débit moyen de connexion mobile : 23, 10 Mbps
- Débit moyen de connexion fixe : 21, 77 Mbps

(Ookla, 31 janvier 2023)


- 9 749 527 utilisateurs
- Taux de pénétration : 56,70%
(Internet World Stats 31 décembre 2021)


- + de 10 000 noms de domaine actifs en .sn
(NIC Sénégal, décembre 2023)

TÉLÉPHONIE EN CHIFFRES


Téléphonie fixe

- 3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
- 382 721 abonnés
- 336 817 résidentiels (88,01%)
- 45 904 professionnels (11,99%)
- Taux de pénétration : 1,67%

(ARTP, 30 septembre 2023)

Téléphonie mobile

- 3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
- 21 889 688 abonnés
- Taux de pénétration : 123,34%

(ARTP, 30 septembre 2023)

FACEBOOK

3 050 000 utilisateurs

Taux de pénétration : 17,4%

- Facebook : 2 600 000

- Facebook Messenger : 675 200

- Instagram : 931 500

- LinkedIn : 930 000

- Twitter : 300 000

(Datareportal, Janvier 2023)

PRÉSENTATION D’OSIRIS

batik