twitter facebook rss

Articles de presse

Imprimer Texte plus petit Texte plus grand

Pour l’émergence de villes numériques africaines : Les collectivités locales, les services publics, ... à l’école des Tic

samedi 30 juin 2007

La ratification de la Convention des villes numériques africaines, la mise en place du réseau africain des villes numériques et la création de l’Institut Europe-Afrique des villes numériques dont le siège sera à Dakar. Tels sont les objectifs que se sont fixés le Réseau européen des villes numériques et le groupe Iseg/Cesmi en organisant, du 29 au 30 juin à Dakar, un forum pour l’émergence des villes numériques africaines. Une initiative qui vise à lutter contre la fracture numérique.

La capacité des pays africains à faire face aux défis technologiques que lui imposent les autres nations développées dépendra, en bonne partie de la bonne maîtrise par les populations locales des Technologies de l’information et de la communication (Tic).

C’est fort de cette conviction que le Réseau européen des villes numériques et le Groupe Iseg/Cesmi (Institut supérieur d’entrepreneurship et de gestion et le Centre d’études supérieures du multimédia et de l’Internet) ont organisé, du 29 au 30 juin à Dakar, un forum pour l’émergence des villes numériques africaines.

Avec une participation de 500 personnes, dont 100 experts venus de l’Afrique et de l’Europe, ce forum de deux jours, selon le président du groupe Iseg/Cesmi, Mamadou Diop, va permettre aux experts venus de l’Afrique et de l’Europe d’échanger et de nouer des partenariats dynamiques pour la création effective de communauté numériques en Afrique. Et ce, dans le seul but de lutter contre la fracture numérique dans nos villes et campagnes. "Car le développement de nos sociétés dépendra en bonne partie des mutations et évolutions technologiques. Et, ces évolutions et mutations, nos sociétés africaines, confrontées à la misère, à l’analphabétisme, à la pauvreté, doivent les anticiper pour ne pas rater le tournant décisif du développement économique de demain à l’orée du troisième millénaire", a soutenu, hier, Mamadou Diop lors de la cérémonie d’ouverture.

L’idée des organisateurs du forum est de mettre en place des stratégies de création des villes, communes et communautés numériques par divers projets et programmes appuyés par l’ensemble des acteurs impliqués. Il s’agit, en outre, selon le président du groupe Iseg/Cesmi, de créer un mécanisme de financement des infrastructures et plates formes technologiques des futures collectivités numériques. Et d’appuyer les collectivités locales dans la mise en œuvre de projets numériques.

Pour ce faire, les différents acteurs des Tic vont tabler sur les thèmes : Infrastructures et aménagements du territoire pour le développement de nouveaux services dans les collectivités locales ; Renforcement des capacité en éducation, formation et emploi ; et Financement des villes africaines et partenariat Europ-Afrique.

Président du Réseau européen des villes numériques, André Loechel, qui se dit optimiste quant à la réalisation du projet de création de villes numériques africaines, du fait de l’implication massive des jeunes, pense que le temps des discours est terminé. "Et que commencent le temps de l’action réelle et celui de nouvelles relations totalement renouvelées et repensées entre l’Europe et l’Afrique. Car, c’est sur cela qu’on va nous juger", fait-il remarquer.

Pour André Loechel, il ne s’agit plus d’une attente d’aide de l’Europe, de l’Asie ou d’ailleurs et que le problème de manque de moyens ne se pose pas. "Mais, les nouvelles formes de gestion sont basées sur une condition : la gestion de l’identité des territoires qui seule peut mener à faire de l’innovation technologique", estime-t-il.

Cheikh Fall et Joseph Diédhiou

(Source : Wal Fadjri, 30 juin 2007)

Inscrivez-vous a BATIK

Inscrivez-vous à notre newsletter et recevez toutes nos actualités par email.

Navigation par mots clés

INTERNET EN CHIFFRES

- Bande passante internationale : 172 Gbps
- 4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
- 19 266 179 abonnés Internet

  • 18 595 500 abonnés 2G+3G+4G (96,58%)
    • 2G : 12,95%
    • 3G : 24,60%
    • 4G : 62,45%
  • 334 642 abonnés ADSL/Fibre (1,71%)
  • 334 875 clés et box Internet (1,71%)
  • 1162 abonnés aux 4 FAI
  • Internet fixe : 1,74%
  • Internet mobile : 98,26%

- Liaisons louées : 3971

- Taux de pénétration des services Internet : 106,84%

(ARTP, 30 septembre 2023)

- Débit moyen de connexion mobile : 23, 10 Mbps
- Débit moyen de connexion fixe : 21, 77 Mbps

(Ookla, 31 janvier 2023)


- 9 749 527 utilisateurs
- Taux de pénétration : 56,70%
(Internet World Stats 31 décembre 2021)


- + de 10 000 noms de domaine actifs en .sn
(NIC Sénégal, décembre 2023)

TÉLÉPHONIE EN CHIFFRES


Téléphonie fixe

- 3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
- 382 721 abonnés
- 336 817 résidentiels (88,01%)
- 45 904 professionnels (11,99%)
- Taux de pénétration : 1,67%

(ARTP, 30 septembre 2023)

Téléphonie mobile

- 3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
- 21 889 688 abonnés
- Taux de pénétration : 123,34%

(ARTP, 30 septembre 2023)

FACEBOOK

3 050 000 utilisateurs

Taux de pénétration : 17,4%

- Facebook : 2 600 000

- Facebook Messenger : 675 200

- Instagram : 931 500

- LinkedIn : 930 000

- Twitter : 300 000

(Datareportal, Janvier 2023)

PRÉSENTATION D’OSIRIS

batik