Le ministre des Postes, des Télécommunications et des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication fait face, hier, à la presse pour exposer les ambitions de son département pour les cinq ans à venir. Joseph Ndong a présenté la Lettre de politique sectorielle des télécommunications qui est, selon lui, le fruit d’une longue concertation. Le ministre a indiqué que le maître-mot de la ligne de conduite de la politique de son département sera la création des conditions de l’émergence du "E-Sénégal" (Sénégal électronique).
Dans ce dessein, la lettre de politique sectorielle indique clairement devra permettre de relever les défis du 21ème siècle qui ont, entre autres, pour nom en matière de télécommunication accroissement de l’offre de service, facilité d’accès, amélioration de la qualité du service, une disponibilité permanente du Sénégal, promotion du secteur privé et de la concurrence, etc. Ces objectifs globaux consignés dans la lettre de politique sectoriel sont tirés d’une analyse du contexte et d’un diagnostic du secteur des télécommunications qui a fait ressortir un certain nombre d’insuffisances. En effet, les télécommunications au Sénégal souffrent, selon le document officiel du gouvernement, d’un faible taux de pénétration, un manque de transparence pour l’octroi des licences et fréquence, un faible concurrence sur le mobile, etc.
La lettre de politique sectorielle a aussi rappelé que le gouvernement du Sénégal entend, dans la perspective de réalisation de ses ambitions, clarifier son rôle et assurer la primauté de l’État de droit. Pour parachever la libéralisation du secteur, le gouvernement va étudier les options relatives à son désengagement partiel ou total du capital de la Sonatel, principal opérateur.
La lettre de politique sectorielle prévoit aussi l’adoption des textes d’application du nouveau code des télécommunications ainsi le renforcement des capacités de l’agence de régulation. Les autres axes majeurs de la stratégie de développement du secteur portent sur la mise en oeuvre du service universel par une large couverture des zones rurales, la fin des droits exclusifs de la Sonatel qui sera marqué par l’arrivée d’un nouvel opérateur qui disposera d’une licence globale.
Mbaye Sarr Diakhaté
(Source : Le Soleil, 27 janvier 2005)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000