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Partage des succès de la Sonatel : Les actionnaires fustigent le déséquilibre

vendredi 11 mars 2005

La 5ème édition de la rencontre du club Sonatel action, tenue annuellement depuis la cotation de ses actions à la Bourse régionale de valeur mobilière (Brvm), n’a pas été de tout repos pour l’équipe dirigeante de la société. Les actionnaires de la boîte ont fustigé le « déséquilibre » noté au niveau du partage des succès qu’enregistre la société. Deux récriminations ont été servies à la direction générale de la Sonatel notamment la « faiblesse » du rendement des actions et l’absence d’avantages qu’ils pourraient avoir en tant que client ou fournisseur.

La plus part des actionnaires de la Sonatel ont trouvé « dérisoire » voir « insignifiant » le rendement tiré de leurs actions. Ce qui fait dire à Babacar Kébé, membre du club Sonatel action, « il faut que les succès soient partagés équitablement en accordant des faveurs aux actionnaires sur les services de la Sonatel. » Même son de cloche pour l’un des actionnaires majoritaires, Félix Sanchez qui suggère que « il faudrait que les dividendes soient distribués et améliorés en fonction des progrès réalisé dans les résultats ».Et d’ajouter qu’« aujourd’hui, dans l’environnement des affaires, les dividendes tournent en moyenne à 50 %. Donc si la Sonatel distribue jusqu’à 20 %, il faut s’en réjouir mais ce n’est pas le top. » Les porteurs d’actions demandent également plus d’avantages qu’ils pourraient avoir en tant que client ou fournisseur de l’entreprise.

Le directeur général de la Sonatel, Cheikh Tidiane Mbaye, qui ne démord pas, affiche son étonnement face à l’attitude des porteurs d’action de la société. Selon lui, « aujourd’hui, parmi toutes les actions cotées à la Brvm, celles de la Sonatel a le meilleur taux de rendement. » Concernant les avantages souhaités sur les services de la Sonatel, Cheikh Tidiane Mbaye, comme réponse servi, rappelle qu’il faut bien délimiter les rôles dans le jeu qui les lie aux actionnaires. Pour lui, « l’actionnaire c’est l’actionnaire, le fournisseur c’est le fournisseur, le client c’est le client. » Et d’ajouter que : « on ne peut pas, sous prétexte qu’un client est actionnaire, lui donner des faveurs par rapport à un client non-actionnaire. »

Une plus value jugée excessive

Parmi les autres récriminations ayant soulevé l’ire des actions de la Sonatel, figure le taux nouveau d’implosion appliqué sur la plus value. Le taux d’imposition sur la plus value des actions, appliquées sur le droit promotionnel pour son calcul, est de 25 % et il est appliqué sur la moitié de la plus value. Selon Mactar Faye, expert en fiscalité de la Sonatel, « aujourd’hui, il y a une volonté réelle des autorités de taxer les gains réalisés sur les transactions portant sur les actions. » Pour Felix Sanchez, « cette nouvelle taxe de 25 % sur 50 % de la plus value ce qui revient à 12 % montre que l’État cherche de l’argent un peu partout déjà avec les 10 % que l’on prenne sur les dividendes, avec d’abord les 33 % en impôt sur la société annuelle avant de distribuer les dividendes. » C’est pour cela que, poursuit-il, « quand l’État privatise, il a tout à gagner. Cette imposition n’est pas excessive mais elle est anormale. »

De l’avis de Mactar Faye, face à cette nouvelle norme, il faut se féliciter de la concertation qu’il y a eu entre la Bourse régionale des valeurs mobilières (Brvm) et l’administration fiscale. « Ce qui a conduit à ce que, sur les actions qui sont côtés à la Brvm, on ne réclame pas de droit d’enregistrement sur les mutations de ces actions. »

Les actionnaires ne sont pas limités en si bon chemin pour les récriminations. Certains d’entre eux sont même allés jusqu’à remettre en cause le système de tarification de la société qu’ils jugent « exagérée » et certains problèmes techniques. De l’avis de Ibrahima Niang, membre du club Sonatel action, « la société doit dépasser certaines incohérences et désagréments qu’elle cause aux clients ».

B DABO

(Source : Sud Quotidien, 11 mars 2005)

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