C’est une véritable campagne de séduction que le gouvernement du Sénégal a enclenchée pour faire accepter le Fonds de solidarité numérique (Fsn) aussi bien par la société civile que l’Organisation des nations unies (Onu) chargée de l’étude de faisabilité du projet. Après les villes de Genève et de Lyon, c’est autour de Paris, de la communauté de Lille avec ses 85 communes, les provinces de Rome, de Basque s’engagent à adhérer au Fonds de solidarité numérique. L’objectif des pays concepteurs du Nepad est d’arriver rassembler 10 milliards d’ici 2004.
C’est la grande armada qui est déployée par les pays africains engagés dans le Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (Nepad) pour promouvoir le Fonds de solidarité numérique (Fsn). Le président de la République du Sénégal, Me Abdoulaye Wade a été mandaté par ses pairs africains notamment le chef d’Etat Nigérian Olusegun Obasanjo qui est le président du Comité de mise en œuvre du Nepad pour assister au congrès constitutif des villes et pouvoirs locaux unis à Paris le 4 mai dernier afin de faire partager leur projet à ces autorités des collectivités locales. Cette mission a semblé porté ses fruits. C’est du moins l’impression que le ministre de l’Information et de la Coopération panafricaine dans les nouvelles technologies de l’information et de la communication (Ntic), Mamadou Diop Decroix lors de la conférence de presse qu’il a convoqué pour faire le bilan de ce périple. Il témoigne que " le président de la République a donné une conférence de presse à Paris dans laquelle a pris part un certain nombre d’autorités membres fondateurs ou de nouveaux adhérents, huit au total. Parmi lesquelles on peut citer : Mercedes Bresso, présidente de la Province de Turin, Idoia Z. Beldiarrian vice-président du gouvernement Basque, réseau mondial pour la société de l’information, Espagne, Pierre Mauroy, président de la communauté urbaine de Lille et ancien Premier ministre, Chapira adjoint au maire de Paris, (entre autres, Ndlr) ". De l’avis du ministre de l’Information la ville de Paris, la communauté urbaine de Lille, les provinces de Rome, Basque se sont engagés au même titre que les villes de Genève, de Lyon, de Turin et du Sénégal pour adhérer au Fsn. Mamadou Diop Decroix souligne, en fait que l’Association internationale des maires francophones (Aimf) a voté une résolution invitant l’ensemble de ses membres à soutenir le fonds et à y adhérer, alors que le secteur privé commence fortement à s’intéresser parce que de grandes entreprises intervenant dans le secteur des Ntic ont pris des contacts en vue de leur adhésion. Les ministres africains en charge des Ntic ont fait de même que l’Aimf tout en prenant l’engagement de donner le montant qu’ils vont verser lors du prochain rendez-vous prévu à Accra au mois prochain. " Nous sommes très satisfait des importants pas franchis en quatre mois seulement. Nous devons intensifier les efforts de manière à impliquer tous les pays d’Asie, d’Amérique Latine et du monde arabe qui ont soutenu avec chaleur l’idée du Fsn ", a indiqué le ministre Mamadou Diop Decroix avant de martèle d’un ton ferme " j’ai pas encore vu la société civile de mon pays, je leur ferai la reproche dès que je leur verrai. Le secteur privé africain ainsi que les villes devraient s’engager davantage ".
Ibrahima Lissa FAYE
(Source : Sud Quotidien 6 mai 2004)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
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