Après les monnaies fiduciaire et scripturale, l’heure est à l’utilisation de la monnaie électronique. Cette dernière présente des moyens de paiement fluides, sécurisés et garantis pour les banques et établissements financiers sénégalais.
De nos jours, pour favoriser l’accroissement des échanges de biens de consommation et faciliter les relations commerciales entre acteurs économiques, les banques et établissements financiers doivent disposer de moyens de paiement fluides, sécurisés et garantis. Aussi, la croissance et le développement économique ont-ils fini par amener les pays africains à substituer progressivement leurs économies traditionnelles de suffisance dans nos villages reculés ou de subsistance dans le secteur informel par une économie de marché et de consommation répondant à des caractéristiques mondiales. Seulement, il a fallu, pour les banques sénégalaises, recourir à l’expertise des sociétés spécialisées dans le libre-service bancaire pour s’offrir ces avantages. Opportunité que la société Servitech, représentante de Ncr Corporation qui se trouve être le premier constructeur mondial de produits de libre-service bancaire et de traitement du document, n’a pas manqué de saisir. Ainsi, depuis plus de dix ans maintenant elle s’est inscrite dans une dynamique de réforme des moyens de paiement, d’accroissement de la bancarisation des ménages et de la diversification des valeurs d’échange comme les monnaies fiduciaire, scripturale et nouvellement électronique. Sous ce rapport, cette société qui couvre aussi des pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) comme le Mali et la Guinée, mais également la Mauritanie, s’est installée au Sénégal où elle a le privilège d’installer et de maintenir 70 % de son parc de distributeurs de billets. A Dakar, elle accompagne les banques et établissements financiers comme la Sgbs, la Bicis, la Cbao, le Crédit lyonnais-Sénégal, Ecobank, ou la Bhs dans leurs développements monétiques.
Toutes choses qui amènent le directeur général de Servitech, Abdoulaye Seydi, à conforter la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao) dans sa volonté de s’adapter à la mondialisation. A cet effet, et consciente de cet enjeu, l’institut d’émission des pays de l’Uemoa a engagé une réforme des moyens de paiement de ses pays membres. Pour ce, il s’est appuyé sur trois axes principaux.
Dans cette perspective, la Bceao a d’abord mis en place un système de compensation sous-régional pour les échanges liés aux petits montants, c’est-à-dire les chèques, virements, règlements ou retraits par carte bancaire. Aussi, s’est-elle engagée à établir un système d’échange et de règlement pour les gros montants comme les virements entre Etats ou établissements financiers, les règlements d’opérations de bourse ou du marché monétaire.
Le développement d’une interbancarité sous-régionale et de mutualisation de moyens techniques, est également mis sur les rails par la Banque centrale, sous l’égide du Groupement interbancaire monétique (Gim -Uemoa).
Ibrahima DIAW
(Source : Wal Fadjri, 11 Octobre 2006)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000