twitter facebook rss
Imprimer Texte plus petit Texte plus grand

Objets connectés et Big Data : les ATDA Abidjan 2017 donnent la parole aux startups

dimanche 3 décembre 2017

« Les Objets connectés et le Big data pour réussir sa transformation digitale. » Le thème a retenu l’attention des acteurs du numérique à Abidjan lors de la phase retour des Assises de la Transformation digitale en Afrique. Dans ce panel, des startups d’Afrique mais aussi européennes ont partagé avec le public leurs solutions. « Les IOT sont l’avenir », a déclaré Dona Etchri, promoteur de la starup E-Agribusiness, startup togolaise adressée aux agriculteurs. Une des solutions de sa startup ; c’est se servir des capteurs par exemple pour fournir de la météo de précision aux agriculteurs. D’ici 2020, pense-t-il, le secteur des IOT devrait connaître un bon significatif. C’est pour cela qu’il appelle les investisseurs à se positionner dès maintenant pour soutenir les innovations du secteur.

De son côté, Alexandre Nexoo, une startup basée à Abidjan a exposé les solutions de sa structure qui consistent à construire des hot spots wifi libres et publiques dans les lieux publics… Sa startup travaille sur les problématiques de connectivité publique. Nexoo est particulièrement intéressée par la data qui permet de faire les meilleurs analyses afin d’adapter l’offre aux besoins. Son autre projet en cours est développé avec une entreprise étrangère pour déployer en Côte d’Ivoire le premier réseau OIT utilisant une basse fréquence. Alexander Nexoo n’attend qu’une réglementation claire et précise en Côte d’Ivoire et en Afrique de l’Ouest pour lancer véritablement son initiative.

Les ATDA Abidjan 2017 étaient donc pour lui l’occasion de rappeler aux autorités de la régulation l’utilité de réglementer ce secteur. En attendant, Alexandre Nexoo continue de prêcher les enjeux des IOT auprès de ces clients. « Le marché est entrain de muter grâce aux IOT qui sont des solutions moins chères », confiera-t-il au panel.

Le secteur IOT commence à peine à émerger en Afrique. Pour les acteurs du numérique, il pourrait devenir une alternative pour le déploiement de solutions en terme de réduction de coûts. Olivier Duroyon de Nokia a recommandé « une approche relativement nouvelle vis-à-vis des infrastructure. » Il pense qu’il faut être en mesure de « collecter, « processer » pour les rendre intelligents et analyser » le big data. Pour cela, il faut des Datacenter ou du cloud relativement proches des objets connectés. Le business modèl, c’est aussi d’une importance capitale, a relevé Olivier Duroyon.

Comme pour tous les autres domaines du numérique, le secteur des IOT est aussi confronté aux difficultés d’infrastructure. Le panel a insisté sur la sécurisation et la mutualisation de ces infrastructures. Mettre en place des dispositifs IOT à grande échelle, sur des vastes étendues nécessitent la prise en compte de certaines mesures. Comment repérer les objets défaillants, comment authentifier l’objet connecté auprès de la plateforme de collecte des données, autant de point soulevés par Olivier Duroyon pour illustrer la complexité technique dans le déploiement des objets connectés à grande échelle.

Comment réussir l’implémentation des projets IOT en Afrique ?

SAP représentée par Serge Piera est revenue sur la collecte du big data, le traitement et le retour aux clients pour des prises de décision. C’est le cœur de métier de SAP qui fait aussi dans la sécurisation des données. « Notre domaine c’est de collecter l’information, de gérer les applications, de les sécuriser et de pouvoir les mobiliser pour redonner de l’information sous forme de dash bord », a précisé Serge Piera.

L’enjeu de ce panel était d’attirer l’attention sur l’explosion des données disponibles partout dans le monde ; posant la problématique de leur gestion, de leur traitement et de leur sécurisation pour créer de la valeur. Aussi, le continent africain pour la construction des smart cities devra-t-elle penser à des solutions IOT pour la couverture et le déploiement de certaines solutions numériques. C’est une révolution et une opportunité qui nécessite la mobilisation des startups et tous les autres acteurs autour des acteurs publics. SAP et Sofrecom, à la fin du panel, ont annoncé leur envie d’accueillir les projets innovants dans un cadre collaboratif. Marianne Brunat de Sofrecom, modératrice du panel a conclu que cette démarche permet « de faire des économies. »

Souleyman Tobias

(Source : CIO Mag, 3 décembre 2017)

Inscrivez-vous a BATIK

Inscrivez-vous à notre newsletter et recevez toutes nos actualités par email.

Navigation par mots clés

INTERNET EN CHIFFRES

- Bande passante internationale : 172 Gbps
- 4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
- 19 266 179 abonnés Internet

  • 18 595 500 abonnés 2G+3G+4G (96,58%)
    • 2G : 12,95%
    • 3G : 24,60%
    • 4G : 62,45%
  • 334 642 abonnés ADSL/Fibre (1,71%)
  • 334 875 clés et box Internet (1,71%)
  • 1162 abonnés aux 4 FAI
  • Internet fixe : 1,74%
  • Internet mobile : 98,26%

- Liaisons louées : 3971

- Taux de pénétration des services Internet : 106,84%

(ARTP, 30 septembre 2023)

- Débit moyen de connexion mobile : 23, 10 Mbps
- Débit moyen de connexion fixe : 21, 77 Mbps

(Ookla, 31 janvier 2023)


- 9 749 527 utilisateurs
- Taux de pénétration : 56,70%
(Internet World Stats 31 décembre 2021)


- + de 10 000 noms de domaine actifs en .sn
(NIC Sénégal, décembre 2023)

TÉLÉPHONIE EN CHIFFRES


Téléphonie fixe

- 3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
- 382 721 abonnés
- 336 817 résidentiels (88,01%)
- 45 904 professionnels (11,99%)
- Taux de pénétration : 1,67%

(ARTP, 30 septembre 2023)

Téléphonie mobile

- 3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
- 21 889 688 abonnés
- Taux de pénétration : 123,34%

(ARTP, 30 septembre 2023)

FACEBOOK

3 050 000 utilisateurs

Taux de pénétration : 17,4%

- Facebook : 2 600 000

- Facebook Messenger : 675 200

- Instagram : 931 500

- LinkedIn : 930 000

- Twitter : 300 000

(Datareportal, Janvier 2023)

PRÉSENTATION D’OSIRIS

batik