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Nouvelles technologies de l’information : La charte de solidarité numérique de Me Wade séduit la Communauté internationale

mardi 4 mars 2003

Le Chef de l’Etat sénégalais avait proposé à Genève, la charte de la solidarité numérique, concept qu’il a explicité lors de la rencontre des " visionnaires " en faisant recours à la théorie économique du serpent monétaire. Mais le " serpent magique " du Pr Abdoualye Wade a ébloui la Communauté internationale qui s’était réunie du 17 au 28 février à Genève. Il a aussi quitté Genève et continue son mouvement rampant vers Tunis, sous le regard admiratif de M. Adama Samessekou, (président du Comité préparatoire du Sommet mondial sur la société de l’information SMSI prévu du 10 au 12 décembre 2003 à Genève et en Tunisie en 2005) qui nous tire le bilan de la rencontre de Genève.

Genève s’était fixée deux objectifs : " faire en sorte que nous ayons des documents de travail avec un projet de déclaration de principe et un plan d’action dit de Genève. Et de faire en sorte que la dynamique d’implication des acteurs concernés par la société de l’information, les gouvernements, la société civile, le secteur privé, les ONGs, puissent trouver une concrétisation par une implication plus active ".

Pour le premier objectif, à la fin de cette conférence préparatoire (Prepcom), " nous pouvons dire que nous avons bien avancé " déclare M. Samassekou. Mais ce n’était pas facile d’unir les gens autour de l’essentiel. Toutes les entités se sont concentrées sur la production de la substance, c’est-à-dire des documents. Mais la première mouture des documents proposés était en deçà des attentes. S’y ajoutent les questions de procédures qui ont failli créer l’impasse. " Mais Dieu merci, nous nous en sommes sortis assez rapidement pour nous attaquer au travail de fond qui devra aboutir à des documents qui, nous espérons, seront acceptés comme base de travail entre Prepcom 2 et 3 avec un bel esprit d’ouverture" En effet, ce n’était pas de toute aise de faire accepter certains points de la Déclaration, à la société civile qui pensait que les choses leur étaient fermées or en réalité, c’était une perception liée au fait que les gouvernements avaient souhaité se retrouver dans une phase considérée comme celle de la négociation même si elle ne l’est pas réellement. La société civile a eu raison car c’était bien une phase de rédaction, donc de la substance qui s’était amorcée à Genève.

ESPRIT DE CONSENSUS

Cependant, l’ouverture souhaitée a eu lieu comme l’affirme M. Samassekou" l’ouverture souhaitée, nous l’avons obtenue grâce aux efforts et à l’esprit de consensus qui a prévalu au sein des gouvernements".

Finalement, après ce coup de gueule de la société civile, cette dernière crée un événement heureux, jugé d’ "exceptionnel ". En effet, compte tenu de son hétérogénéité et de la multiplicité des acteurs et des enjeux dans le processus global de ce sommet, sa spécificité exigeait un effort d’organisation interne pour la mise en cohérence du formidable potentiel que constitue la société civile. Ainsi un bureau de la société civile est né et servira de cadre formel d’échanges et d’interlocuteur institutionnel avec la Conférence préparatoire du sommet mondial sur la société de l’information. Ainsi, on espère à la fois développer une meilleure communication et une contribution positive des multiples acteurs de la société civile. "

Durant cette rencontre de Genève, la perception de la société de l’information a été bien ciblée pour ne pas la réduire uniquement à Internet.

CREUSER L’IDEE DU PRESIDENT WADE

Concernant, la proposition du Président du Sénégal, M. Samasesskou rappelle les objectifs définis pour les deux phases du sommet mondial " Genève a comme objectif de faire une déclaration de principe et un plan d’action alors que le but visé à Tunis est de formaliser la transition de la société de l’information à la société du savoir et de la connaissance partagée, d’évaluer ce qui a été fait à Genève et d’élaborer le plan d’actions de Tunis en adoptant une charte de solidarité numérique comme l’a suggéré le Président Wade ". En effet, les deux phases sont articulées de telle manière que la crédibilité du sommet se joue à Genève si bien que si Genève ne marche pas, il n’y aura pas de sommet. L’élargissement et le renforcement de Genève se feront à Tunis. C’est pour cela que la présence des chefs d’Etats et de gouvernements et des " visionnaires " à la fois à Genève et à Tunis est un gage de réussite du sommet. Le serpent magique de Wade refera alors surface à Tunis. " J’ai eu le privilège d’accueillir le Président Wade lors du panel des visionnaires, raconte M. Samessekou, il m’a fait le plaisir de m’annoncer qu’il allait lancer ce concept. J’étais très heureux." En effet, notre interlocuteur avait l’idée d’organiser par l’UNESCO, une rencontre des sommités du monde pour interpeller la conscience internationale par une dramatisation positive de la problématique de la société de l’information et de la révolution du numérique qui amènerait à s’interroger sur l’avenir de notre société et sur la globalisation. L’utilisation des nouvelles technologies de l’information devait en constituer le premier acte. Pour cela, il pensait à une charte de conduite éthique qui allait concrétiser les relations entre les nations et les principaux acteurs concernés par la société de l’information. Et explique t-il " Quand le Président Wade a parlé de charte de solidarité numérique, j’étais content car mon idée de charte y était.

CONCEPT EXTRAORDINAIRE

La dimension de solidarité numérique est un concept extraordinairement parlant et peut être même moins effrayant que la conduite éthique qui interpelle fortement du point de vue philosophique comme politique. La solidarité numérique est quelque chose de concret qui entre dans la perspective de la transformation du fossé numérique en perspective numérique. Ce qui fait partie des enjeux de notre sommet à mon avis. Je crois que de ce point de vue, ce concept est à creuser. Je me ferai fort avec l’équipe qui m’entoure d’aller plus loin avec l’accompagnement toujours acquis du président Wade qui le premier a eu l’idée de concevoir la solidarité numérique. Déjà au niveau du deuxième phase, nous envisageons d’explorer cette idée avec la partie tunisienne ". Le serpent est un moyen de réaliser l’idée ". Je crois qu’il a fait allusion au serpent monétaire. C’est un économiste ; on peut comprendre d’où lui vient cette idée. Mais ce sera à nous, avec son éclairage, de la creuser davantage ". Du travail qui attend donc M. Malick Ndiaye conseiller du Premier Ministre Idrissa Seck qui a coordonné pendant 6 mois, tout le processus de concertation du Sénégal, ayant abouti à une contribution importante du Sénégal, le seul pays ayant adopté cette démarche. Toutes les préoccupations de la société civile y figurent. Son caractère complet a fait que les autres pays portent la déclaration sénégalaise. D’ailleurs, ils y ont participé avec leurs représentants basés à Dakar. En outre, la proposition complémentaire à la Déclaration de Bamako porte la marque du Sénégal. L’idée de la charte de solidarité numérique du Président Wade est portée aussi par l’Afrique. Les délégations occidentales ont demandé sa traduction en plusieurs langues. Pour l’Anglais, c’est déjà acquis avec la contribution des Sénégalais de l’extérieur vivant en Grande Bretagne. Il faudra alors voir comment mettre en pratique cette idée déjà concrète. Ce qui nécessite, au delà du sommet, la poursuite de la réflexion autour de l’idée présidentielle.

EL HADJI GORGUI WADE NDOYE - CORRESPONDANT A GENEVE

(ource : Le Soleil 4 mars 2003)

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