Pour la deuxième année consécutive, Dakar accueille les rencontres d’affaires sur les Technologies de l’Information, les « Med IT », au Méridien Président.
Plus de 700 visiteurs devraient se presser aux deuxièmes rencontres Med IT de Dakar. Elles avaient fait affluer, lors de la première édition, quelque 400 participants : entreprises et sociétés françaises, mais également du Maroc, de Tunisie et d’Algérie, entre autres.
Après le bassin naturel de la Méditerranée où elles ont vu le jour, les rencontres d’affaires « Med IT » s’étendent à l’Afrique de l’Ouest, particulièrement à la ville de Dakar, considérée pour ses avantages socio-économiques, ses infrastructures ainsi que son environnement favorable au développement des technologies de l’information et des téléservices. Selon les représentants de l’organisation du Med IT, qui avaient convié samedi la presse à une conférence sur le sujet de la deuxième édition du Med IT à Dakar, Dakar est bien partie pour favoriser le développement d’un partenariat entre acteurs français, sénégalais et méditerranéens. Sylvie Reforzo, Christophe Stievenard du Med IT et le Sénégalais Mamadou Samba, représentant d’une fédération de sociétés sénégalaises ont donné les grandes lignes de cet événement qui va réunir à Dakar 20 sociétés françaises, 8 sénégalaises ainsi que des marocaines et tunisiennes. Le nombre d’exposants passe de 26 exposants en 2005 à quelque 35 exposants en 2006. Une évolution jugée « très positive » par les organisateurs. L’un des objectifs de l’heure est de faire de Dakar un pôle annuel du Med IT dans la sous-région.
Organisées depuis six années au Maroc, en Tunisie en 2003 et à Alger en 2004, les Med IT à Dakar sont placées sous l’égide du ministère des Postes, des télécommunications et des NTIC et celui du NEPAD. Au-delà des affaires, la préoccupation première est la résorption de la fracture numérique, si chère au Sénégal. Les solutions pour les banques (global banking), la formation à distance par le « e learning », les solutions télécoms , l’archivage, le stockage et la sécurité informatique sont les différents thèmes à développer au cours de ces rencontres.
Pour aborder tous ces aspects de la société de l’information un programme fourni va occuper les participants, en dehors des stands des exposants. Il y aura ainsi un programme d’une vingtaine de conférences en accès libre, mais qui s’adressent en particulier aux professionnels. Il s’agira, entre autres, de s’interroger sur « l’enjeu des technologies de l’information dans l’économie africaine » ; « les technologies de l’information à travers les grands chantiers de l’administration, ainsi que leur intégration dans l’éducation et la formation professionnelle.
Jean PIRES
(Source : Le Soleil, 27 novembre 2006)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000