"La carte géographique a toujours constitué un support indispensable pour toute étude au développement", a déclaré hier, le ministre des Infrastructures, de l’Equipement et des Transports terrestres, lors de la journée d’information sur la nouvelle cartographie du Sénégal. Seulement, malgré son importance, ces cartes, à en croire le ministre, sont aujourd’hui confrontées à des difficultés parmi lesquelles l’adaptation aux mutations technologiques et la nécessaire mise à jour régulière des informations. Ainsi, pour parer à la situation actuelle, le gouvernement du Sénégal, avec l’appui des bailleurs de fonds, a réalisé une nouvelle cartographie d’une échelle de 1/200000e. Laquelle cartographie intègre une base de données géoréférencée qui informe sur "tout ce qui se trouve derrière la visualisation de chaque objet". Expliquant la nouvelle réalisation, à travers l’exemple d’une route, le directeur des Travaux géographiques et cartographiques, Youssou Ndong, explique que "derrière la visualisation d’une route, la configuration de celle-ci en base de données renseigne, sous forme d’attributs, sur la largeur de la route, l’importance du trafic, la nature du revêtement, l’année de création...". Réalisée une année après le lancement du projet, cette première phase, selon M. Ndong, offre plusieurs possibilités en matière d’analyses spatiales. Ce qui reste valable "pour toutes les autres couches d’informations".
Pour le moment, la nouvelle cartographie ne prend en compte que la partie Est du Sénégal. Un choix qui s’explique par le fait que "les informations sur la partie Ouest sont beaucoup plus disponibles alors qu’un déficit total se faisait sentir à l’est du pays". Et cela, malgré les "importantes actions de développement prévues dans cette zone". D’un montant de 800 millions de francs, le programme de nouvelle cartographie envisage de couvrir l’ensemble du territoire national avec, à la clé, la réalisation de vingt-sept cartes d’ici à trois ans. Le programme, à en croire le ministre des Infrastructures et des Transports terrestres, va contribuer "à rendre (...) plus efficace la réalisation des actions et par conséquent, participer à l’optimisation des moyens et des ressources (...) pour la réussite des projets de développement".
Elh Saidou Nourou DIA
(Source : Wal Fadjri, 15 mars 2005)
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