Les sociétés télécoms nigérianes s’apprêtaient à couper les services USSD aux banques de paiements en raison de dettes s’élevant à 120 milliards de nairas. Les opérateurs ont obtenu l’aval du régulateur, à cet effet, en mai dernier.
Les entreprises de télécommunications nigérianes et les banques de dépôt (DMB) ont finalement résolu leur désaccord concernant la facturation des données de service supplémentaires non structurées (USSD). C’est ce qu’a révélé Umar Danbatta (photo), vice-président exécutif de la Nigerian Communications Commission (NCC), lors du Forum des cadres et régulateurs des télécommunications (TERF) qui s’est tenu, le jeudi 7 septembre, à Lagos.
Les banques de dépôt ont accepté de payer les 120 milliards de nairas (151,9 millions $) qu’elles doivent aux opérateurs de télécommunications et de continuer à payer pour le service USSD sous le modèle de la facturation d’entreprise. L’accord a été trouvé grâce aux interventions de la NCC et de la Banque centrale du Nigeria (CBN).
Le désaccord entre les deux parties dure depuis 2019. Les opérateurs télécoms ont menacé, à plusieurs reprises, de couper les services USSD aux banques. Il était reproché à ces dernières de ne pas faire assez d’efforts pour régler la dette qui s’accumulait, passant de 42 milliards de nairas en mars 2021 à 120 milliards de nairas actuellement. Le problème a persisté malgré l’intervention de la NCC, de la CBN, et de l’ancien ministre des Communications et de l’Economie numérique, Isa Ali Pantami.
L’accord trouvé entre les opérateurs télécoms et les banques de dépôt devrait permettre à ces dernières de continuer à utiliser les services USSD. Cela devrait favoriser l’inclusion financière numérique, qui est actuellement de 70 %, d’après les données avancées par M. Danbatta.
« Je pense qu’il s’agit d’un développement important pour l’industrie des télécommunications : nous avons trouvé une solution à l’amiable au problème parce que nous sommes tous au service du même gouvernement. Nous ne voulons pas perturber les services financiers dans le pays […] et nous voulons que le taux de pénétration soit encore plus élevé », a déclaré le vice-président exécutif de la NCC.
Isaac K. Kassouwi
(Source : Agence Ecofin, 8 septembre 2023)
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