Un nouveau type d’opérateur fait son entrée sur le marché télécoms nigérian : les opérateurs de réseau mobile virtuel. Ces opérateurs fournissent leurs services télécoms en s’appuyant sur des opérateurs de réseaux mobiles tels que MTN et Airtel, dont ils utilisent les infrastructures.
La Nigerian Communications Commission (NCC) a publié le mardi 22 mars, le « Cadre de licence pour l’établissement d’opérateurs de réseaux virtuels mobiles au Nigeria ». Ce document fixe, entre autres, les frais de licence pour les opérateurs de réseau mobile virtuel (MVNO) entre 30 et 250 millions de nairas (72 000 $ et 600 000 $), en fonction du niveau. Les opérateurs de niveau 1, 2, 3, 4 et 5 paieront respectivement 30 millions de nairas, 65 millions de nairas, 100 millions de nairas, 150 millions de nairas et 250 millions de nairas pour leurs licences. La durée de validité de la licence est de 10 ans, renouvelables.
La NCC définit un opérateur de réseau mobile virtuel comme un opérateur de produits et services de télécommunications qui s’appuie sur la capacité d’un fournisseur de services de télécommunications ou d’un opérateur de réseau mobile (MNO) titulaire d’une licence complète. « Le MVNO conclut un “accord de gros” ou un “accord de partage des revenus” avec la société de télécommunications (telco) par le biais de négociations et fournit ses services après lui avoir acheté des ressources en gros. La différence essentielle entre un MVNO et un MNO est le simple fait qu’un MVNO n’est pas propriétaire d’éléments du spectre, quel que soit son modèle opérationnel ».
Le Cadre prévoit également les critères d’obtention des licences pour les futurs opérateurs. Il s’agit notamment pour le MVNO de prouver qu’il est une personne morale légalement enregistrée ; de signer d’accord contractuel complet avec au moins un opérateur de réseau hôte ou un transporteur national ; de prouver qu’il dispose des capacités financières nécessaires pour couvrir ses dépenses d’investissement et d’exploitation pour la mise en œuvre de ses opérations stratégiques ; de satisfaire aux exigences techniques de la NCC pour opérer dans le niveau de son choix.
C’est en 2017 que la NCC a commencé les démarches pour ouvrir le marché des télécommunications nigérian aux MVNO. Le régulateur avait alors publié une demande de proposition (RFP) à cet effet. En décembre 2020, il a publié le premier projet de document sur le cadre de licence pour l’établissement d’opérateurs de réseau mobile virtuel au Nigeria. Cette publication a fait suite à un atelier des parties prenantes du secteur sur les MVNO afin d’examiner collectivement les avantages potentiels, la faisabilité technique, la demande du marché et le modèle approprié pour l’adoption de cette catégorie d’acteurs au Nigeria.
La publication du « Cadre de licence pour l’établissement d’opérateurs de réseaux virtuels mobiles au Nigeria » vient consacrer l’ouverture du marché télécoms nigérian à de nouvelles entreprises de télécommunications. L’arrivée des MVNO devrait également garantir des offres plus compétitives sur le marché et réduire le coût des appels et des données pour les abonnés. La NCC a déclaré que les MVNO contribueraient aux efforts du gouvernement pour étendre les services de télécommunications à davantage de communautés rurales, mal desservies ou non desservies dans le pays.
Isaac K. Kassouwi
(Source : Agence Ecofin, 29 mars 2022)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000