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Nigeria : les autorités fiscales disent ne pas vouloir taxer les créateurs de contenus sur internet

mardi 13 février 2024

La semaine dernière, des médias nigérians ont attribué à l’autorité fiscale une citation selon laquelle les créateurs de contenus sur internet et les influenceurs constituent un gros bloc d’évadés fiscaux. Dans la foulée, la presse locale laissé entendre que les influenceurs et les créateurs de contenus seraient bientôt taxés. Info démentie.

Au Nigeria, les autorités fiscales ne comptent pas taxer les créateurs de contenus sur internet et les influenceurs pour le moment. C’est ce qu’a révélé le Federal Inland Revenue Services dans un communiqué. L’autorité fiscale a dû s’expliquer après que des médias locaux ont déclaré qu’elle comptait mettre en place une taxe pour les créateurs de contenus sur internet et les influenceurs.

Dare Adekambi, conseiller médias du patron du FIRS, lorsqu’on lui a demandé si les créateurs de contenu nigérians remplissaient des déclarations d’impôts a répondu : « Ils ne paient pas ». « Les influenceurs et les autres créateurs de contenu qui gagnent de l’argent en utilisant les plateformes numériques doivent payer des impôts. L’impôt est une obligation civique ; les fonctionnaires paient, donc ils doivent aussi payer », avait-il déclaré selon les médias nigérians. Selon plusieurs médias, il a même déclaré que les influenceurs et les créateurs de contenus constituent un gros bloc d’évadés fiscaux.

Dans son communiqué, l’autorité fiscale a tenté de rassurer l’opinion publique. « Le FIRS ne taxe pas les revenus personnels, les gouvernements fédéraux le font. Le FIRS perçoit l’impôt sur le revenu des sociétés. Seuls ceux qui ont une raison sociale et réalisent un bénéfice de 17 195 $ ou plus sont concernés », a expliqué l’autorité fiscale.

D’après le FIRS, si une taxe doit toucher les créateurs de contenus et les influenceurs, c’est donc au niveau gouvernemental que la décision doit être prise et exécutée. Pour le moment, le gouvernement n’a pas réagi.

Servan Ahougnon

(Source : Agence Ecofin, 13 février 2024)

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