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Nigeria : l’exploitation des câbles sous-marins bientôt réglementée

mardi 28 mars 2023

A travers le monde, les acteurs du secteur télécoms multiplient les investissements dans la construction de câbles sous-marins, nécessaires pour répondre à la demande croissante en connectivité. Toutefois, la pose anarchique de ces infrastructures peut porter préjudice à la navigation maritime.

L’Agence nigériane d’administration et de sécurité maritimes (NIMASA) a déclaré le dimanche 26 mars qu’elle préparait un cadre réglementaire pour les opérateurs de câbles sous-marins au Nigeria. Cette initiative est menée en partenariat avec la Nigerian Communications Commission (NCC).

« Il convient de noter que la pose de câbles marins est en cours depuis plus de vingt ans dans les eaux nigérianes. Notre objectif est de garantir la sécurité de la navigation dans les eaux nigérianes avec tous ces câbles sous-marins posés », a expliqué Bashir Jamoh (photo, à droite), directeur général de la NIMASA.

Cette initiative est conforme aux dispositions de la Convention des Nations unies sur le droit de la mer (UNCLOS), apprend-on. Elle intervient alors qu’on assiste à l’accélération des investissements dans les câbles sous-marins autour du continent dans un contexte où les fournisseurs de services télécoms ont besoin de capacités supplémentaires pour répondre à la demande croissante en connectivité.

Actuellement, le Nigeria est connecté à cinq câbles sous-marins internationaux, d’une capacité de plus de 40 térabits par seconde. Il s’agit des câbles SAT-3/WASC (South Atlantic 3/West Africa Submarine Cable), GLO-1 (Globacom-1), ACE (Africa Coast to Europe) et WACS (West Africa Cable System). Les câbles Equiano de Google et 2Africa de Meta devraient bientôt atterrir sur les côtes nigérianes.

Il est important de rappeler que la nouvelle réglementation pourrait ralentir les investissements dans la construction de câbles sous-marins au Nigeria. Ce qui aurait un effet négatif sur la qualité et la disponibilité des services télécoms dans le pays d’Afrique de l’Ouest.

Isaac K. Kassouwi

(Source : Agence Ecofin, 28 mars 2023)

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