C’est l’histoire d’un type qui vaque à ses occupations dans une rue de New York. En passant devant une cabine téléphonique, il entend le téléphone sonner. Il répond, et s’engage alors un haletant huis-clos… La première scène du film Phone Game, réalisé en 2003 par Joel Schumacher et avec Colin Farrell comme interprète principal, ne va pas tarder à devenir obsolète. La ville de New York a commencé fin décembre à remplacer ses vieilles cabines téléphoniques par des bornes Wi-Fi gratuit.
Baptisé LinkNYC, ce projet a vu le jour fin 2014. L’objectif est alors d’installer 10 000 stations Wi-Fi disséminées dans la « Grosse Pomme », de façon à offrir aux citadins une connexion gratuite et ultra-rapide à Internet. D’ici fin juillet, près de 500 bornes devraient être déployées dans les cinq arrondissements de la ville, suivies de 7 500 autres.
Menace pour les opérateurs historiques
Plusieurs villes se sont déjà essayées au Wi-Fi gratuit (plus ou moins) généralisé, mais jusqu’à présent, cela n’a jamais modifié les pratiques : les utilisateurs étant freinés par un débit trop lent ou l’obligation de visionner une publicité avant de pouvoir surfer. Aussi LinkNYC promet-il un débit de 1 000 mégabits par seconde, soit une connexion près de cent fois plus rapide que la plupart des opérateurs mobiles, rapporte le Wall Street Journal.
Et CityBridge, le conglomérat qui a remporté le marché new-yorkais à la suite du projet Reinvent payphones porté par l’ancien maire Mike Bloomberg, promet que les smartphones se connecteront automatiquement après une première inscription, ce qui évitera aux usagers d’avoir à s’inscrire à chaque nouvelle connexion.
De telles innovations pourraient modifier le comportement des New Yorkais, qui, si les promesses sont tenues, n’auraient plus intérêt à souscrire un abonnement mobile incluant un gros échange de données. Ce qui, offrant une meilleure couverture de la ville, représenterait une « menace » pour les opérateurs historiques.
Craintes d’un Wi-Fi à deux vitesses
Largement financé par la publicité (sur les bornes, entre autres), le projet LinkNYC s’est attiré son lot de critiques depuis son annonce. Outre les craintes de profilage des utilisateurs à des fins publicitaires, le Daily News révélait en novembre 2014 que les connexions promises seraient bien moins importantes dans les quartiers populaires, moins « intéressants » d’un point de vue publicitaire que le très touristique Times Square par exemple. De fait, la population ayant le plus besoin d’une connexion Internet risque, dans un premier temps, d’avoir un moins bon accès à ce service.
Reste qu’outre le Wi-Fi, les bornes LinkNYC proposent un service permettant d’appeler gratuitement aux Etats-Unis – ce en quoi elles se rapprochent des cabines téléphoniques qu’elles supplantent – ainsi qu’un hub USB permettant aux utilisateurs de recharger leurs batteries, autre problème récurrent du citadin moderne.
(Source : Big Browser, 6 décembre 2016)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000