Le service du réseau de téléphonie mobile au Sénégal a connu une "nette amélioration" par rapport à la dernière enquête de qualité réalisée en 2005 aussi bien au niveau de la couverture que des services offerts, selon les conclusions d’une étude réalisée par l’Agence de régulation des télécommunications et des Postes.
La même étude indique toutefois que le service fourni au Sénégalais "reste toujours inférieur aux normes internationales".
"La couverture et la qualité auditive des deux réseaux sur les agglomérations reste inférieure aux niveaux standards mais a progressé depuis 2005" a notamment dit Olivier Brunot, chef de Directique qui a réalisé l’enquête.
Dans sa présentation, au cours de la journée de restitution de cette étude, jeudi à Dakar, M. Brunot a souligné que l’objectif n’était pas de faire de comparaison entre les deux opérateurs de téléphonie présents sur le marché mais de "faire la situation en vue d’apporter des solutions pour maximiser les avantages des clients en termes d’offres de services".
Ainsi la principale difficulté notée par l’enquête est liée à l’interconnexion avec l’étude qui "confirme les échecs inter opérateurs rencontrés durant l’audit 2006" a ajouté le consultant.
La maîtrise technique GPRS reste "perfectible" et les évolutions de la qualité sont "à surveiller" avec la montée en puissance commerciale de ces services.
Les volets de cette enquête de qualité, effectuée les mois d’octobre et novembre derniers, sur l’étendue du territoire national, concernent essentiellement "l’évaluation de la qualité des services voix et messagerie des deux réseaux de téléphonie mobile telle que perçue par les clients", a expliqué Mactar Fall, directeur technique de l’ARTP.
Il s’agissait aussi pour l’Agence de régulation de déterminer sur certaines localités le niveau de couverture "réellement assuré par chacun des deux réseaux, de comparer les niveaux de qualité de services offerts et d’apprécier les évolutions par rapport aux résultats enregistrés en 2005".
C’est pourquoi, il a souligné que les tests ont été améliorés par une augmentation du nombre de volets et l’introduction de mesures sur le service GPRS des opérateurs à Dakar.
Il a aussi mis l’accent sur le fait que l’étude n’a pas été faite pour "comparer ou classer les deux opérateurs" mais plutôt pour les amener à "prendre conscience de l’état de la qualité des services offerts et de la nécessité de s’améliorer de façon à atteindre un niveau de qualité conforme aux meilleures pratiques internationales et surtout à satisfaire les consommateurs et utilisateurs".
Sur ce point, le directeur de SONATEL Mobiles, Léon Charles Ciss, a souligné qu’une comparaison ponctuelle devrait être effectuée dans le contexte africain, relevant un "décalage entre le Sénégal et la France en termes de télécommunications".
De 700 000 abonnés en 2005, le réseau mobile est passé à prés de 3,5 millions abonnés en 2007, a dit M. Ciss, expliquant que la Sénégal a un réseau en construction bien que d’importants investissements soient en train d’être réalisés pour coller aux standards internationaux.
Les représentants des associations de consommateurs ont mis l’accent sur une meilleure interconnexion entre les opérateurs, mais aussi sur l’impératif d’un audit sur la tarification et l’audit des coûts au niveau des opérateurs.
(Source : APS, 18 janvier 2007]
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
17 227 783 abonnés Internet
Liaisons louées : 4 420
Taux de pénétration des services Internet : 97,12%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
297 046 abonnés
256 076 résidentiels (86,21%)
40 970 professionnels (13,79%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
20 854 830 abonnés
Taux de pénétration : 117,57%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000