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Ndongo Diaw DG de l’ARTP : « La licence du Consortium du Service Universel accordée par l’état du Sénégal est différente de celle des trois opérateurs de Téléphonie »

mercredi 24 février 2010

Le directeur Général de l’agence de Régulation des Télécommunications et des Postes Ndongo Diaw apporte des précisions sur l’attribution de la licence par l’état du Sénégal au Consortium du Service Universel. Le patron de l’ARTP, et tout nouvel Administrateur du Fonds pour le Développement du Service Universel des Télécommunications souligne que cette licence n’est pas une nouveauté. Il a accordé une large interview au Premier Blog des TIC au Sénégal. Entretien......

Sénégal Médias : Bonjour Monsieur Ndongo Diaw l’état de Sénégal a attribué une nouvelle licence au Consortium du Service Universel. De quoi s’agit-il exactement ?

Ndongo Diaw : vous savez il ya la loi 2001-15 du 27 décembre 2001 qui a créé l’ARTP. Dans le cadre cette loi il est prévu la création d’un fonds pour le développement du Service Univers. Cette partie de la loi a été précisée par le décret 2007-593 du 10 mai 2007 qui organise le fonds pour le développement du Service Univers avec une certaine représentation pour que le fonds soit opérationnel. Et pour cela un appel d’offre a été lancé avec la participation de la Sonatel, de certains promoteurs et d’un consortium de GIE. A l’issue d’une compétition selon des critères transparents bien déterminés, le consortium a remporté l’offre par rapport à une licence pour l’extension du Service Universel sur l’ensemble du territoire Sénégalais. Ce n’est pas une nouveauté mais c’est une chose relativement ancienne qui date de trois qu’on met sur le plan pratique.

Sénégal Médias ; Quelle est alors la différence entre cette licence et celle des autres Opérateurs de Téléphonie ?

C’est différent, il ya un autre procédé. Le service Universel voudrait que les TIC soient accessibles à tous les Sénégalais. C’est une façon d’exploitation qui est différente de la téléphonie Cellulaire. C’est les centres multimédias. C’est le fait de s’assurer que les opérateurs dans le cadre de leurs exploitations touchent l’ensemble des Sénégalais ou qu’ils se trouvent. C’est un aspect de régulation qui appelle la participation financière et matérielle des opérateurs qui sont sur place la (Orange, Sudatel Tigo) sur leurs chiffres d’affaires dont on prélèvera 3% annuellement à titre de contribution pour le développement du Fond

Sénégal Médias : Donc le CSU a le feu de l’état ?

Oui le consortium a le feu de l’état. Il y’a le cahier de charge qui est déjà élaboré et doit être entériné. Et nous régulateurs nous allons nous assurer que ce qui est dans le cahier de charge sera respecter pour éviter tout écart négatif.

Sénégal Médias : vous êtes l’administrateur du Fond également. Quels sont les membres de ce fonds ?

Ce Fonds universels est doté d’un président qui est l’ordonnateur et d’un administrateur qui est d’office le directeur Général de l’ARTP que je suis actuellement.

Sénégal Médias : Est-ce que vous avez déroulé votre feuille de route ?

La feuille de route est déroulée sur le plan interne dans la mesure où nous avons procédé à une organisation avec une gestion financière, séparée, avec une gestion des ressources humaines séparée, avec une gestion comptable séparée et aussi une division qui s’occupe des études de faisabilité des projets de leurs suivi et de s’assurer que leur réalisation est conforme aux cahiers de charge .Le projet pilote concerne 166 villages dans la région de Matam et sera étendu aux 14.206 villages du Sénégal.

Sénégal Médias : Et pourquoi la région de Matam et pas à Dakar ?

Matam porte une forte population d’émigrés de la Diaspora qui appelle beaucoup. On fera tout pour que chaque habitant puisse bénéficier d’une prestation de qualité au niveau de la téléphonie et de l’ internet Sénégal Médias : Comment peut -on accéder a ce fonds ? Le fonds est entre les mains du consortium. C’est le comité de directeur qui décide par rapport aux cahiers de charge et par rapport aux normes généralement admise.

Sénégal Médias Merci Ndongo Diaw pour cette interview.

(Source : Sénégal Médias, 24 février 2010)

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