Ces dernières années, les fraudes via mobile se sont développées dans l’espace numérique africain. Plusieurs pays du continent ont déjà mis en place des processus pour lutter contre ce fléau. D’autres pays comme le Lesotho, la Namibie et l’Afrique du Sud veulent suivre leurs pas.
La Communications Regulatory Authority of Namibia (CRAN) rassure les populations sur les avantages de l’enregistrement des cartes SIM. Selon Emilia Nghikembua (photo), directrice générale de la CRAN, cette opération obligatoire devrait notamment permettre de lutter contre la cybercriminalité dans le pays et d’améliorer la réglementation efficace du paysage technologique national.
C’est en octobre 2021 que le gouvernement namibien a annoncé son intention de lancer la campagne nationale d’enregistrement des cartes SIM conformément à la « Communications Act » publiée par le gouvernement en mars de la même année. En juin, le régulateur a lancé la campagne nationale de sensibilisation des usagers à l’enregistrement des cartes SIM qui se poursuivra jusqu’au 31 décembre. Pour l’instant, la campagne se heurte à la réticence de la population.
L’opération d’enregistrement proprement dite débutera à partir du 1er janvier 2023 et durera 12 mois, après lesquels les cartes SIM non enregistrées seront désactivées. En attendant, l’opérateur historique MTC a commencé une campagne d’enregistrement facultative des cartes SIM pour ses clients. Une fois l’opération lancée, la Namibie rejoindra plusieurs pays d’Afrique comme le Kenya, le Nigeria et le Lesotho qui ont élaboré et mis en œuvre des politiques d’enregistrement des abonnés aux services télécoms. L’Afrique du Sud prépare actuellement un processus similaire. Ces initiatives traduisent l’ambition des gouvernements de lutter contre la recrudescence des cas de cybercriminalité à travers le continent.
Selon le régulateur, l’enregistrement des cartes SIM devrait permettre de créer une base de données complète qui permettra de réglementer efficacement le secteur afin de promouvoir la transparence, d’encourager la concurrence, de mettre en œuvre des régimes de tarification équitables et de garantir la qualité du service dans l’intérêt de l’utilisateur.
Isaac K. Kassouwi
(Source : Agence Ecofin, 18 juillet 2022)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000