Mieux, dans le contexte numérique, la séparation des fonctions est alors nécessaire et sera basée sur les principes tels que la création d’un statut pour l’éditeur de programmes audiovisuels, la création d’un opérateur technique chargé d’assurer l’ensemble des fonctions de multiplexage, de transport, et de diffusion. L’autre principe consiste en l’interdiction de cumuler les fonctions d’éditeur et d’opérateur technique et l’interdiction pour les opérateurs d’infrastructure et les opérateurs de télécommunications (ROP) d’exercer les fonctions d’éditeurs.
Lors de cet atelier les acteurs du privée non pas manqué d’émettre quelques réserves par rapport aux fonctions assurées par le nouvel opérateur technique qu’est la RTS. Selon eux, même si la Radiodiffusion télévision Sénégalaise est en avance par rapport aux investissements pour la transition vers le tout numérique, le monopole du multiplexage, du transport et de la diffusion ne devrait pas lui revenir. Pour eux, un autre opérateur doté de moyens pour assurer toutes les fonctions techniques citées ci-haut doit être trouvé. Ce qui permettra à la RTS d’éditer comme toutes les autres chaînes.
Selon Malick Ndiaye coordonnateur du comité national, des contraintes ne manqueront pas avec par exemples publicités venant des multinationales puissantes qui pourront s’afficher sur votre écran de télévision, mais de courte durée. « Cette nouvelle adaptation aux risques minimaux tels que l’envahissement de quelques minutes par des publicités des plus grandes chaines mondiales va sans doute développer de nouvelles spécialités et éventuellement créer des emplois », a-t-il souligné.
Pour Cheikh Mamadou Abiboulaye Dièye, ministre de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique, « le passage de l’analogique au numérique est devenu incontournable.
C’est l’évolution technologique du secteur qui l’impose. Et cela suppose plus de d’économie en matière de fréquences à distribuer, plus de modernisation dans la manière de diffuser, mais aussi de gains dans la capacité d’élever le niveau de production à l’interne ».
Jean-Pierre Malou
(Source : Sud Quotidien, 26 janvier 2013)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000