De formation en informatique, cette ingénieur a bien collé son étiquette dans le monde digital au Sénégal. Moussoukoro Diop, cette digital woman des plus actives de la blogosphère sénégalaise répond aux questions du Journal Enquête sur l’utilisation des réseaux sociaux, les avantages en tirer et les erreurs à éviter.
Pourquoi les réseaux sociaux ont-ils été créés ?
Il n’y a pas de raison particulière. Les groupes sociaux ont toujours existé, bien avant Internet. Nous étions réunis par groupes : religion, passion, études. Avec l’avènement d’internet, des réseaux sociaux ont été créés pour interconnecter les personnes à travers le monde. Il y a des différents réseaux sociaux : professionnels, photographies, voyages etc. Chacun d’eux a été créé pour une raison particulière et a eu peu ou pas de succès.
Est-ce que les Sénégalais utilisent bien les réseaux ?
Oui ! Oui ! (elle insiste). Beaucoup de Sénégalais l’utilisent tellement bien qu’ils ont pu y trouver une vocation, une passion, un métier, une orientation citoyenne, professionnelle… Bien sûr, dans toute utilisation, il y a des dérives ; mais les Sénégalais en majorité utilisent avec maturité les réseaux sociaux. Ces outils nous ont permis de défendre des causes, de soulever des montagnes… Ces pratiques ont fait du Sénégal un exemple en Afrique et dans le monde.
Quels sont les risques liés à l’utilisation des réseaux sociaux ?
Les réseaux sociaux, c’est comme dans la rue, dans un espace public. Si on comprend que les réseaux sociaux ne sont pas nos amis à qui on doit tout confier, on sera déjà à l’abri de beaucoup de dangers. Entre autres risques, il y a le piratage des comptes, l’exposition de sa vie privée qui peut être utilisée à des fins préjudiciables : piratage de compte bancaire, chantage. Si on expose ses photos intimes à des personnes mal intentionnées…
Donc, les risques sont multiples et on a l’habitude de dire que quand on marche dans la rue, il faut éviter les familiarités avec les inconnus. C’est pareil sur les réseaux sociaux. Prudence ! Prudence ! Il faut juste adopter la #NetAttitude. Se dire que tout ce qu’on met sur les réseaux sociaux est stocké quelque part, dans des serveurs et peut ressortir à tout moment. Sécuriser d’abord son compte, ne pas divulguer son mot de passe, éviter de cliquer sur des liens douteux. Ne confier à personne ses coordonnées bancaires…
(Source : Publitech Echo, 3 mars 2019)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000