L’avènement de l’internet n’a pas une réelle incidence financière sur l’écosystème des médias classiques, faute de n’avoir pas une bonne stratégie digitale devant permettre de s’adapter au numérique, révèle une publication de l’E-jicom.
Une étude de l’Ecole supérieure de journalisme des métiers de l’internet et de la communication (E-jicom, Dakar) à travers son laboratoire du numérique et des nouveaux médias, et le Wits Centre for Journalism portant sur « les salles de rédaction sénégalaises à l’ère de l’internet » et sur l’irruption de nouveaux acteurs qui va avec, nous renseigne qu’avec l’avènement d’internet, les modèles économiques et de gestion des médias classiques (télévision, radio, presse écrite) s’adaptent ‘’laborieusement’’.
Pour s’en convaincre, l’étude de révéler que malgré le développement technologique de certaines applications, les entreprises de presse restent encore dans un usage « très timide » avec des outils « sous-exploités ». L’une des caractéristiques des technologies de la communication « est que tout dépend de l’usager ; le contexte joue un rôle important d’autant plus que l’usage d’un même outil peut déboucher sur des effets complètement différents », fait remarquer l’étude du panorama des médias sénégalais à l’ère de l’internet.
Toujours selon l’étude nonobstant « l’éclosion de l’internet, la rentabilité n’est pas au rendez-vous pour les médias classiques qui n’ont pas une bonne stratégie digitale afin de s’adapter au numérique ». Avec les innovations, les possibilités du numérique doivent être considérées comme « des mécanismes de substitution, une alternative par rapport à l’offre du marché », soutient l’étude. Toutefois, cette réalité se traduit par un « journalisme du clic », avec la recherche de l’audience, quitte à ne pas respecter les règles élémentaires de la profession. Tout bien considéré, de plus en plus, au Sénégal, « se développe une véritable économie numérique autour des médias », souligne l’étude. Il s’agit de s’arroger une part de ce marché publicitaire virtuel. Derrière tout cela, il existe un important enjeu publicitaire qui justifierait « le nombre important de sites d’informations sur l’internet sénégalais », croit savoir l’étude. Les éditeurs de presse en ligne, sont attirés, entre autres, par les recettes publicitaires : avec des sites comme Seneweb, Dakaractu ou encore Senego et tous les autres sites qui suivent leur modèle, une industrie de l’information basée sur le clic s’installe peu à peu dans l’écosystème médiatique sénégalais.
Jean-Pierre Malou
(Source : Sud Quotidien, 10 août 2023)
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Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
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