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Mise en place du cable sous-marin africain : La Bad accorde 7 milliards de FCfa au projet

vendredi 14 septembre 2007

La Banque africaine de développement (Bad) a montré sa volonté de contribuer à la résorption de la fracture numérique. Dans le cadre de l’appui au secteur privé africain, son Conseil d’administration vient d’accorder un prêt d’environ 7 milliards de FCfa au projet de Système de Câble sous-marin de l’Afrique de l’Est (Eassy).

Le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement (Bad) a approuvé, au titre de son guichet du secteur privé, un prêt de 14,5 millions de dollars EU (6.841.099.823 FCfa). Ceci en faveur du projet de Système de Câble sous-marin de l’Afrique de l’Est (Eassy).

L’information est contenue dans un communiqué daté de ce 12 septembre et qui est parvenu à notre rédaction. Ce dernier document renseigne que « le financement de la Bad passera par la Société à but spécial d’Eassy, dénommée Western Indian Ocean Cable Company ». Et d’ajouter que le coût total de la construction du câble Eassy est estimé à 235 millions de dollars (111 milliards FCfa).

Cette contribution de la Bad devrait être renforcé par d’autres financements qui, d’après le contenu du communiqué, viendront d’opérateurs de télécommunications et d’institutions de financement du développement. Le projet en question est une initiative sponsorisée par vingt-neuf opérateurs de télécommunications dont la grande majorité « sont des entreprises africaines ».

Il vise à construire et exploiter un câble sous-marin à fibre optique allant de Port Soudan, au Soudan, à Mtunzini, en Afrique du Sud, sur une distance d’environ 9000 km le long de la côte orientale de l’Afrique et reliera 22 pays côtiers et sans littoral entre eux et avec le reste du monde. Selon le document de la Bad, « le projet Eassy mettra en place le dernier maillon permettant de réaliser l’encerclement complet de l’Afrique par des réseaux de télécommunications à fibre optique de haute capacité ». Parallèlement, ajoute la Bad, des réseaux backhaul terrestres sont en passe d’être parachevés « afin de permettre aux pays enclavés d’être connectés aux stations terrestres, de manière à assurer une inter-connectivité transfrontalière et internationale ».

A en croire à la banque, « le câble transformera l’environnement des communications dans la région, dans la mesure où il améliorera l’accès à 250 millions d’Africains et réduira notablement les coûts pour les consommateurs et les affaires dans les régions d’Afrique orientale et australe ». La Banque africaine de développement fait savoir que ce présent projet vient en complément aux projets de Technologie de l’Information et de la Communication (TIC) d’intégration régionale, en particulier le projet de satellite africain Rascom approuvé en juillet 2007 par son Conseil d’administration, dans la mesure où, précise l’institution financière, « il permettra d’améliorer la fourniture des services de télécommunications et d’accroître le nombre des utilisateurs télécom des zones urbaines et rurales ». Par ailleurs, elle a évoqué les retombées « importantes » que ce projet devrait avoir pour l’économie et le développement du continent à la faveur de l’expansion du commerce intra-africain, facilitée par l’abaissement des coûts et l’amélioration des communications.

A l’en croire, « Eassy assure aux pays de la région un accès aux Tic les plus modernes, qui permet de réduire les coûts des transactions, et de soutenir davantage la croissance de l’entreprise privée par l’amélioration de la productivité et d’attirer les investissements directs étrangers ». A cela s’ajoute la réduction de la pauvreté pour un développement durable. Entre autres objectifs, le projet veut aider à la réduction des barrières sociales et l’isolement géographique mais également faciliter aux populations l’accès à l’information et à la formation permanente.

Bakary Dabo

(Source : Sud Quotidien, 14 septembre 2007)

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