Le Conseil de l’économie numérique que le chef de l’Etat a décidé de créer pour anticiper sur les tendances du secteur pour aider à orienter nos stratégies en la matière par des études et avis consultatifs ne fait pas l’unanimité au niveau du secteur des télécommunications. Le Rassemblement des entreprises du secteur des Tic (Restic) estime, dans un communiqué de presse parvenu à Wal Fadjri, qu’un nouveau conseil « risque d’engendrer des conflits et redondances dans les missions dévolues aux uns et aux autres au moment où les acteurs de la nouvelle économie souhaitent un interlocuteur unique pour interagir sur les aspects de régulation et de réglementation ».
Selon ces acteurs, il serait efficient d’envisager, dans la perspective du basculement de l’analogique au numérique, des rapprochements stratégiques et fonctionnels entre l’Autorité de régulation des télécommunications et des Postes (Artp), la Commission nationale de régulation de l’audiovisuel (Cnra) et le Comité national de transition de l’analogie au numérique (Contan). Ce, disent-ils, « pour mieux capitaliser sur les réseaux de convergence avec les contenus multimédias sur le net et bien sur le dividende numérique ».
Le Restic considère qu’a l’instar des autres pays, la nouvelle économie ou l’économie numérique peut belle et bien être encadrée par les outils et mécanismes de régulation existants à savoir les autorités de régulation des Télécoms et des Postes à l’image de l’Acerp en France et du Fcc aux Usa sans entraver son développement, son expansion ou son épanouissement. D’après ses acteurs des Tic, les réseaux de dernière génération tels que 4G ou la 5G s’y déploient sous la supervision des autorités de régulation classique sans difficultés pour les consommateurs et les opérateurs. « Au Sénégal l’Autorité de régulation a initié une expérience intéressante de co-régulation des services à valeur ajoutée (Sva) en maintenant un dialogue fécond et constructif avec développeurs et distributeurs d’application sur le net et dans les réseaux mobiles d’où le succès fulgurant du secteur des transferts d’argent », relève le document du Restic. Qui dit comprendre aisément la décision annoncée par le chef de l’Etat de la mise en place d’un conseil de l’économie numérique pour mieux accompagner l’écosystème de la nouvelle économie et l’encourage à capitaliser les gains de richesse et de productivité qu’engendre l’économie numérique avec internet grâce aux mutations souvent complexes et brusques qui remettent en cause des modèles économiques, technologiques, commerciaux et sociétaux bien établis.
S. Diop
(Source : Wal fadjri, 15 juin 2015)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000