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Médias : un professionnel relève "les contraintes majeures’’ qui plombent les mécanismes d’autorégulation

mardi 24 septembre 2013

L’ancienne secrétaire générale du Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (SYNPICS), Diatou Cissé Badiane, a insisté, mardi à Dakar, sur les contraintes majeures qui ont plombé les différentes initiatives d’autorégulation des médias sénégalais, appelant les professionnels de l’information à accepter les critiques qui émanent du tribunal des pairs.

‘’Au début des années 1990, dans un contexte de floraison médiatique, nous avons décidé de lancer un processus d’autorégulation avec la création du Comité pour le respect des règles d’éthique et de déontologie (CRED). Mais il y avait une disproportion entre les acquis, les contraintes et les difficultés rencontrées par le CRED’’, a analysé Mme Badiane qui prenait part à un colloque international des écoles de journalisme francophones.

A l’initiative du Centre d’études des sciences et techniques de l’information (CESTI), cette rencontre dont le thème est ‘’Des médias en démocratie : les défis de la formation et de l’information’’, est organisée avec le soutien de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) et la participation du Réseau Théophraste.

Diatou Cissé, qui introduisait le thème ‘’Les mécanismes d’autorégulation des organisations professionnelles de journaliste : l’expérience sénégalaise’’, s’est longuement attardée sur les contraintes qui ont eu raison de ces mécanismes d’autorégulation initiés au Sénégal.

‘’On avait pensé naïvement que lorsque la profession parle à la profession, elle sera écoutée. Mais c’est là où on s’est planté, malgré une équipe vaillante qui était chargée de piloter le processus d’autorégulation. Le mécanisme avait fonctionné avec plus de malheurs que de bonheurs’’, a-t-elle rappelé au sujet de la disparition du CRED.

Faisant valoir son vécu dans le mouvement syndical avec de multiples tentatives d’autorégulation de la profession journalistique, l’ancienne secrétaire générale du SYNPICS a reconnu les limites de l’organisation syndicale quant à la création d’une instance qui permettrait aux médias de s’autoréguler.

‘’On a eu des difficultés et des contraintes majeures qui ont plombé les mécanismes d’autorégulation. Avec le CRED, au bout de dix ans, nous avons décidé de nous arrêter et de faire l’évaluation de ce mécanisme qui était dans un état végétatif’’, a dit la journaliste.

Même si les contraintes l’emportent sur les acquis, Diatou Cissé Badiane ne veut que retenir du positif sur la création du Comité pour le respect des règles d’éthique et de déontologie.

‘’En termes d’acquis nous pouvons retenir qu’il y avait un signal fort à l’endroit de tous les professionnels, histoire d’attirer leur attention sur des choses qui ne sont pas acceptables parce que n’étant pas conformes à l’éthique et à la déontologie. C’était un appel à l’introspection et l’autocritique’’, s’est elle félicitée.

Après l’échec du CRED, elle a évoqué la création du Comité d’observation des règles d’éthique et de déontologie (CORED). Mais ce nouveau mécanisme, a fait remarquer Mme Badiane, n’a pas survécu aux contraintes qui semblent demeurer pour plomber toute initiative d’autorégulation.

‘’Les journalistes déclament dans toutes les rencontres et dans tous les foras que le journaliste ne reconnaît que la justice de ses pairs et lorsque la justice de ses pairs se formalise, ils trouvent le moyen de se débiner. Ce n’est pas une bonne posture’’, a-elle déploré.

En partageant l’expérience sénégalaise avec des journalistes, des universitaires et chercheurs francophones dans le domaine des médias, Diatou Cissé Badiane estime que le projet du nouveau Code de la presse déposé sur la table du législateur sénégalais a pris en compte les aspects de régulation et d’autorégulation de la profession journalistique.

(Source : APS, 24 septembre 2013)

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