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Médias sociaux - SMS du nouvel An Vœux 2013, c’est tendance au pince-sans-rire

lundi 7 janvier 2013

S’il perd globalement du terrain en 2013 face aux services internet et autres applications comme Facebook, WhatsApp, Viber et Twitter, le SMS de fin d’année à quand même fait, cette année encore, fureur avec un réseau presque saturé pour les usagers dakarois dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier… Rétrospective.

20 ans après son invention, le SMS pourrait bientôt devenir ringard pour souhaiter à ses proches et amis la bonne année… En effet, concurrencé par les réseaux sociaux comme Twitter ou Facebook, ou encore des applications connectées à internet qui permettent de contourner le réseau téléphonique de l’opérateur (Viber, BlackBerry Messenger, IMessages, etc.), le SMS a pris un sacré coup de vieux.

Pis, à l’ère du Smartphone, il est souvent relégué derrière le MMS qui présente l’avantage de joindre des fichiers multimédia (son, images et mêmes clips vidéos) au message texte. Gratuits (hormis le MMS), plus performants, tous ces systèmes de messagerie ont l’avantage de permettre un envoi simultané et ’’panaché’’ de contenus à différents interlocuteurs en instantanée. De plus, évoluant dans des sphères de communications différentes, ils donnent la possibilité d’adresser des messages types en fonction du public ciblé : on ’’tweetera’’ donc la bonne année à ses followers, on la posera sur le ’’mur’’ Facebook d’un ami accompagné d’une photo marrante ou inspirante, on ’’WhatsAppera’’ ses cousins Outre-Atlantique ou vice-versa…

L’arme de l’humour

Qu’advient-il donc du bon vieux SMS ? Loin d’être relégué au seul usage de souhaiter la bonne année aux grands-parents (comprenez à ceux auxquels échappent les subtilité du 2.0), le SMS reste un classique, à l’image de la carte de vœux en format papier, pour ceux qui tiennent à partager quelque chose de personnel et d’original. Cliparts, humour ou Graffitis en code… la liberté est totale du moment qu’elle tient en 140 caractères. Le SMS, en 2013, semble cependant être à la tendance de l’humour british, un brin désinvolte : on cherche à faire rire sans en avoir l’air.

Florilège

’’Que les puces de mille chiens galeux colonisent le derrière de celui qui gâchera une seule seconde de ta vie en 2013 et que ses bras soient trop courts pour se gratter’’, peut-on ainsi lire dans un flux de messages envoyés par un contact. C’est, le moins qu’on puisse dire, plutôt original. D’autres SMS sont plus pragmatiques, prenant en compte les sénégalaiseries qui ne peuvent manquer au passage à 2013 : ’’Avant que le soleil ne se couche sur les embouteillages de la Corniche, que les vieux calendriers ne partent chez la vendeuse de caaf (cacahuètes en wolof, Ndlr) et que le réseau ne soit saturé, je te souhaite une année 2013 remplie de bonheur’’, écrit un ami.

Certains, plus frères ennemis qu’autre chose, tablent sur l’honnêteté en 2013 : ’’A plusieurs reprises cette année j’ai eu à te trahir, à te troubler, à t’ennuyer, à t’énerver. Ce soir, je veux juste te dire que... j’ai l’intention de continuer en 2013.’’, lit-on de leur part. Quelques-uns peuvent, enfin, profiter du nouvel an pour partager une info people toute chaude et, ainsi, faire étalage de leur culture générale : ’’Je te souhaite, pour 2013, ne serait-ce qu’une infime fraction de l’attention et de la richesse dont va faire l’objet le futur bébé Kadarshian’’, vous a, peut-être, envoyé une amie qui est fan de la starlette américaine de la TV réalité et de son rappeur de petit ami.

Religieux, enjoués, tristes, mystiques… Question, SMS de fin d’année, il y en a décidément eu pour tous les goûts. Ces messages, s’ils sont hautement périssables, peuvent néanmoins se partager entre amis et collègues autour d’une table, au retour des fêtes… Histoire d’en rire en attendant le cru de 2014.

Sophiane Bengelloun

(Source : Enquête, 7 janvier 2013)

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