En initiant un plan stratégique de développement du numérique, le Sénégal sera à mesure de créer des millions d’emplois dans le secteur du numérique, et de devenir ainsi premier dans le continent africain. De l’avis de Mary Teuw Niane, ministre de l’Enseignement supérieur et de la formation professionnelle, notre pays dispose d’une large palette de formations dans le secteur du numérique. Il s’exprimait en marge de la signature de convention de partenariat entre le Programme sénégalais pour l’entreprenariat des jeunes (Pse-J) et le Groupe Idyal hier, lundi 21 septembre.
« Le Sénégal peut créer, non pas 10 mille ou 100 mille emplois, mais des millions d’emplois dans le secteur du numérique, allant dans les concepteurs jusqu’aux technologies de pointe. Nous n’avons pas à nous sentir inférieur au Maroc ». Cette assurance est du ministre de l’Enseignement supérieur et de la formation professionnelle, Mary Teuw Niane, qui s’exprimait en marge de la signature de convention de partenariat entre le Programme sénégalais pour l’entreprenariat des jeunes (Pse-J) et le Groupe Idyal hier, lundi 21 septembre. De l’avis de M. Niane, le Sénégal est à mesure de se hisser à la première place dans le domaine du numérique, au plan continental. Pour preuve, il indique que les universités sénégalaises ont, depuis le début de l’informatique, créé des filières en informatique. Il s’agit d’abord, selon lui, de l’Ecole supérieure polytechnique, ensuite de l’Université Gaston Berger de Saint Louis, puis du département de math informatique de l’Ucad, sans oublier les trois nouvelles universités (Thiès, Bambey, Ziguinchor), et l’Iseg de Thiès, qui ont toutes des filières en informatique. Suffisant pour le ministre d’en déduire que « le Sénégal peut être le premier pays numérique en Afrique ».
Toutefois, Mary Teuw Niane trouve « qu’il faudrait qu’on puisse avoir ce plan stratégique de développement du numérique, et d’accompagnement à nos entreprises et d’appui à nos structures de formation pour pouvoir réaliser ce chantier de création massif d’emploi ». D’où, selon lui, l’importance de la réforme, plus particulièrement du Programme sénégalais pour l’entreprenariat des jeunes (Pse-J), qui vise « à renforcer les compétences des diplômés dans les secteurs prioritaires du Pse, qui sont des porteurs d’emplois et de perspectives dans la création d’emplois ». Mieux, et concernant le programme de réforme « alignement des formations de l’enseignement supérieur avec les besoins de l’économie du Sénégal », le ministre a indiqué qu’elle « vise l’employabilité des diplômés de l’enseignement supérieur ».
IDYAL pour accompagner les porteurs de projets
Quid de ce partenariat entre le Pse-J et le Groupe Idyal, société de services en informatique et télécoms ? De l’avis du directeur général dudit groupe, Yaya Diallo, le travail d’Idyal consistera à participer à la sélection des candidats porteurs de projet, à les accompagner dans la formation aussi bien théorique que pratique. Poursuivant, il a informé que sa structure s’engageait à les accompagner pendant la phase de création de leurs entreprises qui sera dans la phase des couveuses, pour leur « permettre concrètement de créer leurs entreprises et de pouvoir créer massivement de l’emploi ».
Revenant par ailleurs sur le Pse-J proprement dit, Aminata Sall Diallo, directrice dudit programme a expliqué qu’il se décline en 3 phases, notamment la formation technique dans les domaines prioritaires du Pse, l’immersion, et enfin celle de l’accompagnement. Sur cette dernière phase, décomposée en individuelle et collective, Mme Diallo a fait savoir que, pour l’accompagnement individuel, « il s’agit d’aider les porteurs de projets à faire leur business plan et à aller jusqu’au financement ».
Le second type d’accompagnement consiste, selon elle, « à mettre en place des couveuses où vont incuber les entrepreneurs pendant 18 à 24 mois et évidemment faciliter l’accès au crédit ». Le lancement du Pse-J, par le chef de l’Etat, Macky Sall, est prévu pour la fin du mois d’octobre, et le début des cours est attendu pour ce 2 novembre prochain, a informé Mme Diallo.
Jean Michel Diatta
(Source : Sud Quotidien, 22 septembre 2015)
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