Le ministre de l’Information et de la Coopération Panafricaine dans les Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication, Mamadou Diop Decroix, a appelé mardi les députés sénégalais à soutenir les projets de développement des télécommunications.
‘’Le gouvernement et l’Assemblée nationale devraient pouvoir se retrouver pour que les députés puissent porter le projet (développement des télécommunications)’’, a-t-il déclaré lors d’une visite à la Sonatel, suivie d’une séance de travail avec des parlementaires et des responsables d’associations de consommateurs.
S’adressant aux députés, notamment les membres de la Commission culture et communication présidée par l’ancien ministre socialiste de l’Information puis de la Communication Djibo Kâ (opposition), M. Diop a indiqué que ‘’le gouvernement ne pourra réussir (dans les NTIC dont le président Wade a eu la charge au niveau du NEPAD) si l’Assemblée nationale ne le soutient pas’’.
‘’Cette rencontre traduit de manière très satisfaisante le partenariat’’ associant la Sonatel, l’Assemblée nationale, les consommateurs et l’Etat’’, a-t-il estimé, soulignant ‘’le développement très important des télécommunications à présent et dans les temps à venir’’.
A cet effet, il relevé l’importance des télécommunications comparativement aux possibilités qu’elles offrent au Sénégal, en lui permettant ‘’d’être en peloton de tête en Afrique’’ et d’avoir l’ambition de tutoyer, dans ce domaine, les pays du Nord.
‘’Les télécommunications sont ce qui permettra à l’Afrique de rattraper son retard’’, a-t-il affirmé, signalant la ‘’tendance’’ à suivre : ‘’le téléphone fixe était la base et le mobile l’adjuvant mais cet ordre est en train de s’inverser avec le téléphone mobile qui devient la base et non plus l’adjuvant’’.
Créée en 1999, Sonatel mobiles (filiale) compte 600 000 abonnés (75 pour cent du marché sénégalais). Le capital de la Sonatel (créée en 1985 puis privatisée) est actuellement détenu à 42,23 PC par France Télécom, 27,67 PC par l’Etat du Sénégal, 20 PC par des institutionnels et le grand public et 10 PC par les salariés.
Après Sonatel Multimédia (fondée en 1992, 80 PC du marché de l’Internet), la 3ième filiale de l’entreprise sénégalaise (IKATEL, 200 000 clients) détient une licence d’exploitation lui permettant, depuis février 2003, d’être le 2ème opérateur de télécoms au Mali, en particulier en téléphonie mobile GSM dans les villes de Bamako et Kayes.
L’entreprise sénégalaise a été introduite à la Bourse régionale des valeurs mobilières d’Abidjan en en octobre 1998, avec une action qui fait partie des valeurs de référence. En effet, la Sonatel est la première capitalisation de la BRVM, représentant le quart de la capitalisation totale.
(Source : APS 17 février 2004)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000