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Lutte contre sextorsion-rançongiciels : La recette de la police nationale

lundi 4 mai 2020

Pour ne pas céder aux chantages exercés par les cybercriminels, la Division spéciale de cybercriminalité (DSC) de la police nationale donne quelques conseils pratiques aux victimes.

Depuis un certain temps, la Division spéciale de cybercriminalité (DSC), une entité de la police nationale, dans sa mission de service publique de police judiciaire, a constaté une recrudescence de plaintes ou de signalements relatifs aux faits de ‘’sextorsion’’. Le mot n’est pas très usité et renvoie à un chantage et extorsion de fonds sur Internet. En effet, il y a des malfaiteurs sur la toile qui apprivoisent leurs proies de manière intelligente et arrive à les pousser à leur envoyer des photos ou vidéos intimes. Après réception, ils les font chanter en leur demandant de l’argent contre la publication de ces contenus compromettants.

Selon la note, ce fait constitue une infraction passible d’une sanction devant les juridictions pénales du pays. Aussi, la police nationale exhorte tous les utilisateurs d’Internet à ne jamais payer, car le faire n’apportera aucune garantie sur la non-diffusion de la vidéo par le cybercriminel et ne peut qu’engendrer une nouvelle demande de paiement. Elle leur conseille de déposer une plainte auprès de la DSC ou de tout autre service dédié. Enfin, la police demande à ses victimes de conserver les échanges et de ne plus répondre, tout en modifiant les mots de passe de leurs comptes sur les réseaux sociaux.

A cet effet, la police nationale conseille aux victimes de rester très vigilantes, car l’identité d’une personne n’est pas toujours vérifiable sur Internet. Ne jamais ouvrir les mails inconnus, d’informer ses proches et enfants sur les modes opératoires cybercriminels.

Les ‘’rançongiciels’’

Pour les ‘’rançongiciels’’, qui est un programme qui bloque l’accès aux fichiers de l’ordinateur d’une victime en réclamant le paiement d’une rançon pour un retour à la normale. Une fois l’ordinateur attaqué, poursuit la note, il apparait sur l’écran un message informant la victime de l’infection et des modalités de paiement pour un déblocage. ‘’L’infection se paye généralement suite à l’ouverture d’une pièce jointe, d’un clic sur le lien malveillant reçu dans des courriels ou encore, simplement en navigant sur des sites Internet compromis. Ce fait constitue une infraction passible d’une sanction devant les juridictions pénales nationales.

Aussi, la police nationale exhorte tous les Sénégalais et les étrangers à ne payer aucune rançon, de déposer une plainte, d’identifier ou faire identifier le type de virus à l’origine de l’infection tout en ne débranchant pas l’ordinateur, d’appliquer ou faire appliquer une méthode de désinfection lorsqu’elle existe. Et, enfin, on leur demande d’effectuer ou de faire effectuer une restauration complète de l’ordinateur’’, lit-on dans la note.

Il y est également mentionné que la police nationale conseille les usagers à mettre à jour et mettre à niveau le système d’exploitation et l’antivirus de l’ordinateur, de réaliser des copies de sauvegarde régulière de toutes les données et, enfin, de faire attention aux mails inconnus et aux sites nos sécurisés. Par ailleurs, il est également constaté une recrudescence des infox sur la Covid-19.

Il s’agit notamment de messages, photos, vidéos ou enregistrements sonores partagés via le net et particulièrement sur le réseau social WhatsApp, sans la moindre vérification, de la part de leurs auteurs, de la véracité de leurs contenus. La DSC fait savoir que cette diffusion est la conséquence d’une manipulation volontaire d’utilisateurs qui engagent leur responsabilité pénale en s’exposant aux sanctions prévues par la loi sénégalaise.

Dès lors, selon le document, la police nationale invite les citoyens à toujours vérifier les informations reçues, en visitant un site officiel du gouvernement ou sur les sites de la presse nationale. Elle leur conseille de ne jamais transférer de message reçus d’autres personnes sans en avoir vérifié le contenu, d’informer l’administrateur du groupe de discussion dans lequel circule le message en insistant sur le possible caractère illicite du contenu.

‘’Aussi, la police nationale conseille tous les utilisateurs à consulter régulièrement les recommandations du gouvernement ou de ses ministères relatifs aux mesures préventives à adopter, de conseiller aux amis, contacts et proches à ne pas diffuser les messages photos, vidéos ou enregistrements sonores reçus, sans en avoir vérifié le caractère officiel ou licite’’, a conclu le document.

Cheikh Thiam

(Source : Enquête, 4 mai 2020)

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(ARTP, 30 septembre 2023)

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(Datareportal, Janvier 2023)

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